Le Topic à Flo' ~ BioWare - DanganRonpa

Je me permets d'être plus rapide et concis sur celui-là, car je ne pense pas vous faire découvrir un jeu qui vous est inconnu au bataillon .
Je vais donc plutôt me concentrer sur ce que j'apprécie sur cet opus numéro 10, sur lequel mine de rien, j'aurai passé de nombreuses heures (et toujours en mode Facile) !!



La plus grosse nouveauté qu'a pu apporté cet opus fut les 3 classes. Ils étaient un peu obligés d'avoir recours à ce système, étant donné la longueur du scénario, et son découpage.
J'ai du mal à me faire un avis définitif là-dessus, mais ce n'est en rien négatif : je le répète, c'était vital d'allonger les classes des personnages, pour ne pas se retrouver plafonner à un niveau 20 très vite. Mais après, est-ce que ça change véritablement le gameplay...? Hé bien, pas du tout. C'est triste, mais ce qui devait être une grosse nouveauté, finit en soufflé raté : il n'y a rien d'exceptionnel à avoir un Archimage ou un Chevalier Or dans notre armée ! :c

Mais le jeu possède bien d'autres éléments qui s'avèrent positifs : les techniques, le nombre impressionnant de personnages à recruter, l'exp bonus, les conversations de base...
On ne peut guère que regretter l'absence des soutiens, ou du moins, dans la forme qu'on leur connaissait auparavant. Mais je pense qu'ils n'ont tout simplement pas eu le temps de tout mettre en place, et surtout faire concorder les dialogues avec l'espace temps ? Car ce serait difficile de créer toute une panoplie de dialogues quand on est confronté à plusieurs scénarios différents... 
C'était le danger d'un tel choix ! c:

Aussi, le jeu est rempli de chapitres aussi différents les uns que les autres. C'est tout du long extrêmement diversifié en terme d'environnement ou d'objectif, et je ne peux qu'apprécier cet effort de la part des développeurs. De la traversée de grottes volcaniques, à des aventures freinées par le sable, jusqu'à de véritables chapitres de défense qui tiennent en haleine, c'est toujours un vrai plaisir de re-parcourir chaque chapitre à chaque nouvelle partie... Car ils sont justement assez différents pour nous basculer dans nos vieilles habitudes !
A ce sujet, je peux vous redirigier vers le classement que j'avais effectué des chapitres du jeu... Mais j'ai la flemme d'aller retrouver le topic. ~



J'ai joué à RD pendant très longtemps sans rien connaitre de POR, mais cela m'a satisfait : le scénario de ce dixième opus est l'un des meilleurs, et l'un des plus prenants. Il y a surtout une grosse dose d'epicness qui en découle : reconquérir le trône, ou sauver son royaume, ou encore mener une guerre (qui va s'avérer totale)... C'est du délire !!
Sans compter les quelques rebondissements ici ou là qui viennent parsemer l'intrigue, chose plutôt rare finalement pour un FE.

Déception en revanche pour le développement des personnages, très très pauvre pour leur majorité. C'est vraiment là que les soutiens manquent. Surtout pour des personnages qui ne sont pas présents dans l'opus précédent, tels Kisha ou Arran : on ne connait rien d'eux, ou presque, de tout le jeu.


Le jeu est vraiment, vraiment beau. Déjà dans POR, les graphismes en 3D avaient leur charme, mais c'est encore un niveau plus élevé sur WII !
Surtout, je ne prends pas de risque en écrivant que le jeu restera gravé dans nos mémoires pour toutes ses animations de combat : sorts dévastateurs qui en plus nous en envoient plein la face, les enjambées symphoniques des cheveux et autres pégases, les coups critiques plus fous les uns que les autres...
La modélisation des portraits est jolie, et les sprite restent fidèles aux bouilles de nos personnages. Grande marque de fabrique de la série, mais c'est toujours important de le signaler.

L'OST en général est bonne, mais comme vous le savez, je n'ai jamais accroché tant que ça à la bande-son de Fire Emblem. Disons qu'elle est suffisante pour passer de bons moments, mais je n'ai aucun thème clairement en tête.



C'est compliqué de récupérer Lehran. c:

Le seul jeu qui pourrait me pousser à acheter une WII U ; mais bon, un seul jeu pour une console, ça fait un peu pitié.
Enfin bon, il y a toujours la console virtuelle sur WII U pour tenter de plus vieux jeux ! Mais ce sont des vieux jeux. c:
XCX, c'est un peu Xenoblades Chronicles en mieux, non ? Gros potentiel pour me plaire donc, d'autant plus si ses environnements sont aussi convaincants que chez son grand frère.


Vous connaissez aussi mes problèmes avec la série Tales Of, d'autant plus qu'elle a l'air de pas mal patauger dans ses stéréotypes habituels avec les Xillia et autres Grace.
Mais pour Berseria, j'en entends tellement du bien, par exemple ici sur ce forum, que je pourrais me laisser tenter de reprendre la série !
Enfin... Il faudrait déjà que je continue ma partie sur Abyss, que j'avais bien aimé. Mais j'étais resté au début. :x


Les JRPG apparemment symboles de la 3DS. Un retour en arrière aux vieux JRPG au tour par tour. Rien que pour ça, je suis trèèès tenté.
Mine de rien, la 3DS a empilé un catalogue plutôt varié (pas autant que la DS ceci dit), c'est la console new-gen qui s'en sort le mieux peut-être... Avant qu'elle ne soit inexorablement remplacée dans 2 ans par la nouvelle console portable de Nintendo.  


Je ne sais pas bien si cette série pourrait correspondre à ma définition du JRPG, mais comme pour Berseria, j'en entends tellement de bien qu'il serait facile de se laisser tenter !
Pour avoir écouté la bande-son du premier opus, je dois bien avouer qu'elle n'a pas volé sa réputation : c'est du grand art. De quoi donner encore davantage envie de tester la bête... un jour !  


Une série (enfin, surtout le premier opus) sortie sur PS3 qui s'est faite défoncée par la critique, mais qui est pourtant pas mal défendue par bon nombre d'adeptes. Ce qui m’intéresse surtout, c'est qu'apparemment l’univers est ultra-développé, à un point qu'il est rare de voir dans un jeu-vidéo.
"Pourquoi pas?" ai-je envie de vous écrire.  


Au contraire des œuvres précédemment citées, j'ai débuté un let's play de ce jeu. C'était à l'époque sur Dailymotion, pfiou, ça ne me rajeunit pas ! Mais malheureusement son vidéaste ne l'a jamais terminé, et s'est stoppé à ~15% du scénario.
Mais depuis, je n'ai jamais tenté de terminer avec une autre aventure le visionnage du jeu. Car je garde ce souhait, trèèès clairement utopique, qu'un jour, je pourrai y jouer par moi-même.
Car... Lors de ma courte découverte par écrans interposés, je suis tombé sous le charme de Lost Odyssey. Pour tout vous dire, je lui trouvais aucun défaut. Cela avait l'air du jeu parfait pour moi.
Alors peut-être qu'un jour, j'aurai l'occasion de retrouver cette étoile filante... qui a filé.  

Je vous ai parlé de ma période JRPG de ces derniers mois, et Shadow Hearts est un jeu lié. L'opus numéro 2 est considéré comme l'un des meilleurs JRPGs jamais créés, alors je me suis dit qu'il était temps de voir à quoi il ressemble.
Mais auparavant, histoire de rentrer d'un bon pied dans la série, je me suis dit qu'il serait intéressant de saluer les opus précédents le jeu : Koudelka (sorti sur Playstation One) et Shadow Hearts premier du nom. Le premier est franchement oubliable (c'est Evil Within, mais en RPG), et c'est le second qui va attirer notre attention aujourd’hui.

La licence possède la réputation d'être un JRPG horrifique. Horreur et JRPG, c'est un mélange finalement assez rare. Mais je rassure les plus pleutres d'entre nous (car j'en suis un) : Shadow Hearts ne fait pas peur, et fort heureusement, a mis de côté les sursauts & autres crises de panique du "survival-horror". C'est plutôt du côté de l'ambiance que l'"horreur" survient, puisque le jeu baigne dans une aura malsaine et sombre, sans oublier de mettre en scène phénomènes surnaturels & autres créatures maléfiques ou à la recherche tendres victimes.


Comme souvent, ce JRPG se démarque par de nombreuses originalités que je vais tenter d'étayer. Mais gardez bien en tête que le jeu est extrêmement plaisant à jouer, et malgré toute l'ambiance horrifique que l'on côtoie, c'est un vrai bon vieux JRPG stratégique de l'époque PS1 (+ que PS2 d'ailleurs).

Je peux peut-être commencer par les combats, dans lesquels on contrôle 3 personnages. C'est aussi du tour par tour, tout ce qu'il y a plus de classique.
Maaais les combats restent conditionnés par la bien nommée Judgement Ring. Cette "horloge" apparait quand on choisit n'importe quelle action (attaque, compétence, objets, fuite...) et le but est de cliquer sur une touche prédéterminée à chaque fois que l'aiguille rentre dans une zone colorée.
Ai-je été clair ?   Une petite image pour vous montrer :


Chaque personnage ou chaque arme (et aussi un PNJ qui permet de changer les horloges) possède une Judgement Ring particulière, permettant un dynamisme rarement égalé dans l'histoire des combats du JRPG.  
Nos personnages, en plus des MPs et des PVs, possèdent de même une barre de SP (=sanity points) : si ceux-ci tombent à 0 lors d'une bataille, le personnage sombre dans la folie, et se met à faire n'importe quoi. C'est rigolo. c: Mais aussi peu pratique : il faut donc veiller bien consciencieusement à ce que la sanité mentale de nos protagonistes reste bonne. ~


L'autre gros point concerne ce qui est appelée la "Malice". Sous ce nom barbare se cache en réalité l'essence élémentaire des montres vaincus à chaque combat.
Exemple : on tue des chauves-souris de feu, des points de Malice de Feu sont alors récoltés. Une fois un certain total de Malice d'un élément réuni, Yuri (notre "héros") peut être envoyé au cimetière : là-bas, il devra affronter un monstre redoutable de l'élément correspondant à la Malice, afin d'obtenir de nouvelles compétences. Une fois le monstre combattu, la barre de Malice retombe à zéro, et rebelote, on recommence le farm ! 

Les compétences de Yuri sont vitales, car en plus d'être obligatoire dans chaque combat du jeu, ce bel homme a le pouvoir de... se transformer. En monstre qu'il a vaincu au cimetière. Et autant vous dire que ces formes démoniaques sont destructrices.  





Se voulant ancré dans le genre "horreur" (plus littéraire que jeu-vidéoludique), il ne faut pas s'attendre à parcourir un monde tout rose et embelli par les bonbons et les licornes.  

Le synopsis : "Dans une réalité alternative, 1913. Alors que les prémices d'une guerre mondiale voient le jour, Alice Elliot, après avoir assisté impuissante au meurtre de son père par un étrange gentleman (au nom de Roger Bacon (a) ), est enlevée par l'armée japonaise et emmenée en direction de la Chine. Dans le train, le Roger massacre les soldats avant de s'attaquer à la jeune fille.
Au moment où il allait l'emporter, Yuri s'interpose et lui assène un coup de poing qui lui traverse la tête (après avoir au passage perdu un bras et recollé ce dernier), profitant de cet instant pour lui reprendre la fille et sauter du train… Là, il explique à une Alice terrifiée qu'une voix lui a dit de venir la sauver et de l'aider à présent."

Je vous ai conté la scène d'introduction que je vous ai mise plus haut, j'espère que vous êtes content.  
L'histoire est très loin des sentiers habituels empruntés par le JRPG. Déjà, le jeu prend place dans notre monde à nous, et en plus en même temps d'une page bien sombre de notre Histoire.
Notre équipe est par exemple composé d'une espionne française, Margaret (joli nom français... mais son second prénom est Gertrude dc bn), que l'on rencontre alors... qu'elle vient de commettre un attentat contre les autorités chinoises. 
Une grosse part de la géopolitique est ainsi abordée, notamment entre les relations Chine / Japon, grands frères ennemis éternels.

Mais c'est toutefois des histoires de spiritualité, de croyance et de la folie de l'Homme qui occupent la majorité du scénario de Shadow Hearts. Pour exemple, le joueur est envoyé, entre autre, à la poursuite d'un vieil homme qui veut invoquer Dieu afin qu'il purge la Terre de ses infidèles... 
Et entre temps on pourra aussi découvrir un fabuleux village peuplé de cannibales, une jeune fille transformée en démon qui terrorise un comté, des orphelins qui disparaissent à jamais, ou un brouillard de sang qui terrorise tout le monde. De bons rebondissements, de bonnes intrigues annexes, qui ponctuent l'aventure de manière magistrale.


A de nombreux moments, le jeu m'a rappelé la série littéraire de l'Epouvanteur, qui propose un genre de l'horreur gentillet, mais qui vous prend quand même au coeur (et à corps ). Je pense pas mal de références à des légendes ou des mythologies aussi, mais je ne suis pas assez spécialiste pour vous certifier à 100%. :c

Une bien belle brochette de protagonistes nous est aussi montrée, et même si certains restent sous-développés à mon goût, Alice/Yuri fonctionne extrêmement bien, et c'est réellement l'un des rares duos principaux de JRPGs que je réussis à supporter du début à la fin. Les antagonistes mélomanes et mystérieux sont légion, et j'adore partir à leur poursuite et entraver leurs plans. x3
Petits applaudissements enfin pour les personnages secondaires, qui en plus d'avoir tous un portrait in-game, réussissent à marquer de leur empreinte le jeu, malgré seulement souvent de courtes apparences.


Le second défaut du jeu, après les séances de levelling trop intenses, c'est sa linéarité : pendant 90% du jeu, nous sommes dans l'obligation de suivre les étapes du scénario. Les retours en arrière sont ainsi impossibles, et les quêtes annexes que l'on a pu rater sont ratées à vie pour une grande majorité. Pour un JRPG, être privé de sa liberté d'action, c'est fort fort dommage. Et heureusement que l'intrigue est assez passionnante pour garder l’intérêt du joueur jusque la fin...!

(j'ai oublié d'évoquer l'humour noir, qui est sympa' pour décompresser entre deux évènements dramatiques ! )


C'est un jeu PS2, mais les graphismes sont restés bloqués sur la PS1. Peut-être même le jeu devait-il être développé sur la petite sœur Sony. En tout cas, le jeu n'a pas super bien vieilli, même si certains plans restent grandioses. Notamment les cinématiques, qui sont prenantes.
Du style asiatique, du gothique, du surnaturel, suivant les lieux que l'on traverse, le jeu garde une esthétique qui lui est propre, et c'est bien suffisant pour me plaire.
Ce qui est un peu malheureux, c'est que les villages et villes soient limitées à peau de chagrin. Shanghai ou Prague qui ne comportent que 3 écrans, ce n'est pas leur rendre vraiment hommage !
Le jeu a aussi une tendance à utilsier des shading & autres brouillards pour donner une atmosphère MYSTERIEUSE aux endroits, mais c'est plutôt rébarbatif au bout d'un moment. x)





La bande-son est très, très belle, même si les thèmes tendant souvent à malheureusement se répéter.
Je vous laisse avec la musique de combat, la plus psychédélique que je connaisse :


Je n'ai toujours pas trouvé le temps de jouer à Shadow Hearts 2.  On dit qu'il faut apprendre à savourer les bons crûs ; je mets en application ce dicton, et j'attends donc une maturité suffisante pour goûter à l'excellence. ~
Ce qui est amusant dans cette série, c'est que chaque opus suivant son prédécesseur se base sur la bad ending de l'autre : on ne peut jamais être heureux dans l’univers de Shadow Hearts !
 

(considérez les places 13 à 7 comme à peu près égales : j'ai beaucoup hésité sur leurs placements, car je les adore tous. Mais finalement, j'élimine tout d'abord ceux pour lesquels je leur trouve 2-3 petites choses à redire)

Je sais que FFTA2 reste considéré par les puristes comme l'opus le "moins bon" de la série tactique-FF, mais c'est bien celui-là qui a su se loger dans mon cœur. c:
Comme j'aime le dire, FFTA2, c'est le jeu sur lequel j'ai passé le plus d'heures dans ma vie. Je ne compte plus les parties que j'ai recommencé sur ma DS, notamment étant plus jeune (et n'ayant rien à faire d'autre dans mon quotidien). Et dernièrement, j'ai même rushé le jeu sur émulateur cet été... Vive l'accélérateur ! c: c: c: c:
Cette redécouverte m'a permis d'ouvrir les yeux sur quelques défauts du jeu, mais j'y ai tout de même pris un sacré pied : la marque des grands jeux certainement ! o/



Je me rends compte qu'il est extrêmement ardu d'expliquer le gameplay d'un Tactical-RPG. Le wiki anglais donne un assez bon panorama de comment le jeu fonctionne, donc si vous avez du temps à perdre, vous pouvez lire.
Et en deux lignes, voilà ce que je peux en dire : les combats se déroulent sur une map quadrillée, on contrôle jusque 6 personnages en jeu, personnages qui possèdent chacun un job, et les objectifs de victoire sont divers.
Ces combats, ce sont généralement des missions que l'on trouve à l'auberge, mais il y aussi des combats aléatoires sur la carte qui peuvent s'enclencher.


FFTA2 brille, et brillera toujours, par son système de job, grand fief de la série : dans notre clan, nous contrôlons des personnages auxquels l'on peut assigner un métier, donc une classe (pour reprendre un terme FE-ien), dépendant de leur race (7 races en tout dans le jeu). Archer, soldat, paladin, voleur, mage noir, mage blanc, mage vert, berserk... Il y en a pour tous les goûts, car le jeu compte plus d'une quarantaine de classes !
Et ce qui est fort aussi, c'est qu'elles se distinguent réellement toutes par des compétences uniques, ce qui diversifie pas mal le gameplay.
Vous l'aurez compris, c'est le point fort du jeu, et c'est ce qui me séduit le plus : c'est toujours un plaisir que de réfléchir à l'assignement des classes pour tel ou tel personnage, afin de construire une armée la plus polyvalente possible. J'essaie, dans chacune de mes parties, de couvrir toutes les classes disponibles, et c'est ce prend du temps. Beaucoup de temps. Car il y a aussi tout cet aspect des armes à équiper, qui permettent d'apprendre une compétence après avoir su la maitriser (grâce à des points spéciaux).

Bref, c'est trèèèès complet, et très addictif. Et on finit même par se casser la tête à définir les jobs de chacun. :')









"À la fin de l'année scolaire à Saint-Ivalice, Lusso Clemens est retenu pour ses retards fréquents en cours. Lors de sa punition à la bibliothèque, il découvre un gros livre à l'aspect ancien. En le feuilletant, il tombe sur les mots ci-dessous : « Qui ces pages remplira,son nom ici inscrira ». Lusso y inscrit donc son nom et se retrouve aussitôt plongé dans le monde d'Ivalice, en plein combat contre un poulet géant (Grocatrice) épaulé par un groupe formé par Cid. Après avoir vaincu le monstre, Lusso décide de rejoindre la guilde de Cid pour vivre dans ce monde nouveau et inconnu."

Le scénario est très léger dans ses thèmes abordés. Certains diront même "enfantin".
Je ne vais pas dire le contraire, et c'est quand même un palier bien diminué par rapport à ses deux ainés de la série. Néanmoins, les personnages restent attachants (Adelle <3 ), et l'intrigue se laisse suivre sans soucis. On pourra seulement regretter le manque de rebondissements. :c

Mais c'est le scénario des quêtes annexes qui me convaincant le plus : je me répète, mais je reste étonné par le boulot qu'ils ont apporté à celles-ci. En plus d'être nombreuses, beaucoup ont une intrigue commune, qui permettent de créer une véritable "histoire dans l'Histoire".
Par exemple, si je parle des Cornes Noires, tous les joueurs du jeu réveilleront leur curiosité... :')
Donc oui, je l'avoue, ces petites quêtes secondaires me font fondre. Et dès que je termine une intrigue, je suis triste, car je sais que je en reverrai plus les personnages qui y sont associés... :'(




Lié au scénario léger et espiègle, les graphismes sont colorés et réjouissants. On reconnait aussi la "patte Ivalice", dans la variété des races, monstres, paysages, et chara-design...
Vraiment très mignon, enchanteur, le chara-design par ailleurs. c:
Le jeu utilisait aussi savamment le double-écran de la DS, et c'était pas mal ! Oui c'est hors-sujet avec le côté graphisme, mais je m'en fiche ! è.é





Bon passons aux choses sérieuses quand même ! Quels sont les meilleurs jobs ? c:

Un petit avis race par race :

Mogs : l'espèce la moins bien fournie, il faut se l'avouer. Ils otn beau tous être mignons, et ils se révèlent plutôt tous inutiles.
Je ne retiendrai que le Chevalier Mog, qui est surpuisssant avec l'attaque Ultima, et le Pistomancien, que j'ai appris à apprécier cet été, car même s'il ne frappe pas fort, ses compétences se révèlent excellentes.

Humains : ils sont polyvalents, mais trop polyvalent peut-être.
Le job Chasseur est l'un de mes favori, surtout grâce à leur attaque qui one-shot quasi tous les monstres / le ninja est pété avec sa technique ambidextrie (mais dommage qu'il n'y ait pas de seconde classe permettant l'usage d'armes à 1 main fortes tout autant pétée pour que ambidextrie se révèle mortel) / l'illusioniste fait partie de mes petits pêchés mignons, mais je dois être dans la minorité.
Reste que chasseur et illusioniste, c'est tout de même deux job possibles pour d'autres races...

Seeqs : les gros balèzes, tous là pour tanker. Que ce soit le Laniste, le Berserk, ou le Viking, ils frappent fort et encaissent bien. C'est bien tout ce qu'on leur demande. c:

Grias : Si les Géomanciens sont totalement useless, c'est loin d'être le cas de la Chasseresse / de la Harpie / de la Furie. Comme les Seeqs, une race quif rappe fort et encaisse bien, et qui en plus, sait voler !

Vangaas : La troisième et dernière race tanky, avec ses Gladiateurs, Sentinelle, Chevalier Dragon et Templier. 4 classes que j'ai abusé et re-abusé.
Mais surtout le Cartomancien, un pure délice.

N'mohs : Les magiciens sortis du diable vauvert. Seul le Dresseur ne trouve pas grâce à mes yeux, car toutes leurs autres classes sont utiles d'une manière ou d'une autre. Le Mage Blanc et le Chronomancien sont de bonnes unité de soutien ;  le Mage Noir et l'Arcaniste pètent des fasses avec leurs pouvoirs magiques ; le Sage et l'Alchimiste sont des unités de mêlée convaincantes, encaissent bien, et en plus ont des sorts dévastateurs ; l'Erudit est une classe "lol kamikaze" qui me fait plutôt bien rire. :')

Vieras : les humains sont polyvalents, les Vieras le sont tout autant, avec des classes bien plus intéressantes à jouer.
L'Escrimeuse est l'unité attaque/rapidité par excellence.
La Mage Blanc, toujours utile. Mais la Shaman et l'Invokateur sont des versions encore améliorés en soin, en plus de faire des magies géniales.
La Mage Rouge, et sa technique Sorcellerie, la base des bases.
La Mage Verte et l'Enchanteur, deux classes de soutien nickelles qui sont en plus fortes en mêlée.
L'ARchère et Sniper, bon dépannage si on n'a pas d'unité d'attaque à distance (enfin bon, pourquoi choisir ces classes quand on a la Chasseur / le Cartomancien de l'autre côté...)
L'Assassin, la meilleure classe du jeu, tout simplement.

Peut-être, certainement, ne connaissez-vous pas Aëdemphia. Si vous voulez un aperçu, suivez ce lien. Moi, je vais simplement tenter de vous raconter ce qu'est l'expérience Aëdemphia avec mes simples mots.
Ce jeu est un projet RPG Maker 2003, qui a commencé... justement en 2003. A la base, l'idée d'un homme : Sylvanor. 
14 ans plus tard, ce même homme, devenu un héros, continue de travailler sur son projet. Oui, 14 ans. Si ça c'est pas de la pugnacité...! On ne peut qu'être admiratif devant son courage et sa passion. Excepté les musiques, ce maker s'occupe de tout : graphismes, scénario, programmation... 
Sylvanor souhaite livrer un jeu complet et enchanteur, et petit à petit, il y arrive. Chapeau l'artiste !
Actuellement, Aëdemphia est en version démo 9.7, sortie il y a deux ans si je ne me trompe pas. Le jeu propose plus de quarante heures de jeu, voire même davantage. Mais si vous voulez tenter d'aventure, je ne vous conseillerai que attendre encore deux petits mois (sur 14 ans, c'est peu ! ) : la version 9.8 va bientôt sortir. Et c'est censé être l'avant-dernière édition avant la version finale, qui devrait donc arriver... dans 2 ans ? Après plus de 15 ans de travail... ~

Malgré son statut amateur (bénévole et gratuit !!), Aëdemphia est un grand jeu ; certes, il n'est pas fini. Mais l'aventure qu'il propose est telle qu'on pourrait aisément confondre ce projet avec un jeu professionnel...


Par où commencer ?
Aëdemphia se veut être la synthèse entre les bons côtés du RPG japonais et du RPG occidental.
Ainsi, les combats sont à la sauce tour par tour nipponne : nous contrôlons 4 personnages, affrontant des hordes d'ennemis, à l'aide de nos attaques et compétences uniques de nos personnages.


Maintenant, nous pouvons passer à toutes les spécificités qu'offre cette œuvre vidéo-ludique... et mon Dieu, je sais d'avance que je vais en oublier !

- si nos personnages sont enfermés dans leur condition d'archétype (la soigneuse ; le bourrin ; l'invokatrice...), leur évolution se fait selon les goûts du joueur. Ainsi, quand un personnage augmente d'un niveau, le joueur peut décider de dépenser un nombre x de points dans les différentes statistiques du personnage. En plus des traditionnelles force, magie, résistance ou encore vitesse, nous pouvons aussi choisir d'augmenter des traits spécifiques, comme la persuasion, le marchandage et la furtivité de chacun de nos protagonistes.
Aussi, en plus des compétences utilisables en combat (qui s'apprennent par le biais de livres), nous pouvons choisir de développer des capacités passives aussi diverses les unes que les autres : une permet de gagner + de points à distribuer grâce aux montées de niveaux ; une autre permet de détecter les pièges dans les donjons ; une autre de récupérer plus d'objets à la fin des combats...
Tout se fait donc au bon vouloir du joueur, qui choisit l'avenir de ses personnages (comme ça si vous en détestez, hop! , vous le rendez useless en combat)


- un système de réputation : on peut devenir soit bon, soit mauvais, soit très bon ou très mauvais... Enfin, vous avez compris. La réputation change la perception qu'ont les PNJs de vous, vous débloque (ou bloque) certaines quêtes, mais aussi bien plus encore : aider votre bon samaritain, ou le pousser du pont... Commettre des vols, des braquages (très important dans ce jeu les braquages ! ) ... Faire ami-ami avec les gardes ou les brigands du coin...

- dans le même genre, on peut influer sur l'influence que notre personnage principal (Izyka) a sur nos autres personnages. Plus simplement : la relation que partage Irzyka avec les autres membres de l'équipe. Encore une fois, diverses conséquences à nos choix. Par exemple, si un personnage nous déteste, il peut se sentir "apaisé" (dont plus fort) en plein combat quand Irzyka est mise KO par l'ennemi..

- les quêtes annexes font partie intégrante du jeu, et pour la version 9.8, Sylvanor en compte plus de 200. Si certaines restent assez banales et que l'on peut trouver dans tout RPG occidental, bon nombre ont aussi une réelle influence sur le jeu et l'environnement : certaines débloquent des lieux, d'autres changent la perception des PNJs qu'ils ont sur vous, bien entendu toutes ont aussi une influence sur votre gentillesse ou votre méchanceté...
Surtout, quasi toutes ont plusieurs alternatives pour les terminer : cela dépend souvent de la façon que vous avez choisi pour la mettre à bien.

- et plein, plein d'autres choses ! On peut créer nos propres objets ; créer notre propre monnaie ; en combat faire appel à des Furies ; parler à notre animal de compagnie pour divers bonus ; acheter des maisons ; un système de point de fatigue, de tempérament...

C'est complètement fou de voir le travail accompli jusqu'ici, et tout ce que Sylvanor a réussi à coder sur le vieux RPG Maker 2003. Le gameplay de ce jeu est complet, même bien plus que complet : chaque nouvelle aventure est différente de la précédente, en plus d'être toujours un plaisir monstre à faire... car nous avons justement tellement de choses à faire !



"C'est dans un monde dévasté qu'Irzyka vit le jour. Une étendue de déchets à perte de vue, où la terre ferme elle-même n'apparait plus. Un monde surnommé le Dépotoir. Mais Irzyka eut la chance de naître à l'abri, protégée par les murs du seul endroit encore solidement debout: l'Isoloir, sorte de refuge familial érigé par son père.
Suite à de dramatiques évènements, Irzyka se retrouve dans un nouveau monde, Estarzall, dans lequel elle fait la rencontre d'Ufa, qui se bat pour la liberté de son peuple contre un effroyable tyran.
Pendant cette guerre, un obus provoque la mort d'Irzyka. Et pourtant! La jeune femme ne tarde pas à se réveiller dans un lit douillet au milieu d'un village enneigé... Où est-elle? On lui apprend qu'elle se trouve à Erfanan, un nom qu'elle ignore... Et pour cause! La voilà transportée à nouveau dans un autre monde! Pourquoi? Comment est-ce possible? Comment retourner sur Estarzall? Quelle fut l'issue de l'assaut d'Ufa?
La réponse à toutes ces questions ne sera trouvée que dans le jeu, qui vous fera parcourir Akzalfir, Estarzall, et découvrir la mythique terre de rêves, Aëdemphia.."

Et voilà pour le synopsis !
Je ne sais pas quoi ajouter, sinon je vais vous spoiler l'histoire... :c
Classique pendant un premier pan du jeu, le scénario ne s'accélère vraiment que passé une vingtaine d'heures. Mais à partir de là, les rebondissements et frissons sont au rendez-vous, se succédant à un rythme effréné.
Surtout, on finit par parcourir deux mondes aux antipodes l'un de l'autre, avec leurs propres conflits politiques ou sociaux, leurs personnages en couleur (ou moins), et toutes leurs intrigues qui ajoutent du piment à notre intrigue à nous. Si vous ne savez pas encore ce qu'est la véritable aventure de la vie, Aëdemphia saura vous l'apprendre !


Techniquement, cela s'approche des jeux de l'époque des consoles 16 bits (Megadrive, Super Nintendo) ou de certains jeux PSX en 2D (Suikoden, Wild Arms) voire GBA. Les décors sont généralement en vue d'avion, excepté pour les combats qui sont de profil.
Mais plus important... C'est une merveille visuelle.
Tout est dessiné à la main par Sylvanor, ce qui donne au jeu un style unique et qui fait littéralement rêver. Que ce soit les environnements enneigés ou les lieux désertiques, l’univers est empli de magie et de féérie. On peut reconnaitre la folie de Sylvanor, car en effet, Aëdemphia propose une identité tout droit sorti des plus grands esprits artistiques de notre époque ! c: c: c:
Plutôt que de baliverner, je vous laisse avec des screenshots qui vous donneront l'irresistible envie de tester le jeu :





Je ne peux que vous inviter à parcourir le site officiel (oui je replace le lien !) pour vous imprégner de l'ambiance et du background, en attendant la prochaine démo qui va sortir d'ici peu !
J'insiste vraiment sur le fait d'attendre la 9.8, car Sylvanor a arevu pour cette nouvelle evrsion tout le début du jeu, et de nombreux systèmes : ce serait donc dommage de se priver de ces ajouts !

Si vous avez joué et apprécié Chrono Trigger, alors je vous conjure de découvrir sa suite méconnue : Chrono Cross. Malheureusement pour nous, le jeu n'est jamais sorti sur les terres européennes, mais de gentils traducteurs francophones ont créé un patch français pour le jeu sur émulateur... Alors vous n'avez aucun raison pour résister à cette nouvelle aventure !
A première vue, les deux jeux n'ont rien en commun, si ce n'est le nom. Maaaaaais la réalité est toute autre. J'ai re-découvert le jeu cet été, et cela m'a permis de me souvenir à quel point les développeurs de cet univers ont... livré un *presque* chef d'oeuvre. Dans l'histoire du jeu-vidéo, j'ai rarement vu un travail aussi complexe : Chrono Trigger & Chrono Cross réunis est ahurissant.
Enfin bon, nous sommes là aujourd'hui pour n'évoquer que le grand frère, représentant de l'Age d'or du JRPG sur PS1.. ~



Bases du JRPG : une mappe monde, des villes et donjons. Les ennemis apapraissent sur la map, à la manière d'un Tales Of. On contrôle trois personnages (parmi la quarantaine que propose le jeu) en combat.
L'équipement est de rigueur, car il faut toujours partir équipé en exploration !
Et maintenant on peut parler de ce qui fait la richesse du gameplay de Chrono Cross : le système de magie / compétence.
Chaque entité de ce monde est relié à une couleur : rouge, bleu, vert, jaune, noir, blanc. Ce sont les éléments.
Un personnage de notre équipe peut s'équiper de magie (à priori de l'élément auquel il est rattaché). Selon un nombre de slot limité, et selon des niveaux de puissance de la magie, le personnage peut donc utiliser ces compétences en combat. En sachant que une magie = une seule utilisation par combat. Il faut donc savoir les gérer avec parcimonie...
Mais pour lancer ces magies, il faut aussi économiser ses points de compétence, qui s'accumulent en faisant des attaques normales, ou en se défendant... tout en faisant afttention à ce que le personnage en question ne tombe pas à 0 en nombre de point d'action, car il ne pourrait alors plus attaquer...


Faut pas se le cacher, le jeu est simple dans sa globalité (exception faite de quelques boss). Pourtant, il est infiniment stratégique (et unique ! ) grâce à l'existence de ce système de compétences / magie. Chrono Cross est l'un des rares jeux où l'attaque normale ne sert à rien pour triompher de son ennemi, et il faut plutôt préférer l'usage de ses attaques spéciales...!
Vous l'aurez deviner, le gameplay de Chrono Cross = le FUN.




Vous n'y échapperez pas, voici le synopsis :

"L'histoire commence avec un jeune garçon muet, qui en ce temps cherche des coquillages pour sa petite amie. Serge, jeune homme originaire du village d'Arni, voit sa vie basculer le jour où il rejoint par inadvertance un autre monde parallèle au sien. Il apprend ensuite que dans ce nouveau monde, il est mort et enterré depuis dix ans. Alors qu'il allait voir sa propre tombe au Cap Howl, Serge se fait attaquer par trois hommes. Ces derniers le désignent par le terme « Ghost-boy », et semblaient attendre sa venue. Mais Kid, une jeune femme, intervient et met en fuite les assaillants. Elle affirme ensuite à Serge que ces personnes étaient envoyées par un certain Lynx. Ce premier rebondissement ne constitue que le début d'un voyage inoubliable."
Un voyage qui proposera des réflexions sur le sens de la vie, tout en évoquant le thème philosophique du fatalisme. Alors que Chrono Trigger reposait sur un système de voyage temporel, Chrono Cross repose lui sur un système de voyage interdimensionnel.
Les voyages entre différentes dimensions, c'est toujours casse gueule. Mais je n'ai jamais vu ce thème aussi bien maitrisé que dans Chrono Cross : j'insiste sur ce point, mais le scénario de cette série de jeu est absolument affolant par sa richesse et sa maturité d'exécution.
Encore aujourd'hui, l'histoire est mise à débat par les fans, qui se retrouvent face à des questions scénaristiques sans réponses. Ou plutôt, c'est eux qui se créent les réponses. Je susi même tombé une fois sur une chronologie complète, année par année, qui reprend tous les évènements recensés dans les deux jeux. Et c'est assez énorme.

Franchement, CT et CC méritent simplement (enfin, pas que, mais surtout) d'être joués uniquement pour l'aventure qu'ils mettent en scène.
Celle-ci vous prend littéralement aux tripes. Et CT n'est qu'une mise en bouche de ce qui attend le joueur dans CC. Je suis rarement aussi dithyrambique au sujet du scénario dans le jeu-vidéo, alors vous pouvez prendre ce point comme un gage de vérité !!



Il faut avouer que le jeu a assez mal vieilli. Cependant, ses graphismes hauts-en-couleur gardent du cachet et du charme encore aujourd'hui. C'est surtout du point de vue de l'originalité de l'univers que je me dois de m'attarder. J'ai tantôt mis en avant Baten Katos sur ce point, mais Chrono Cross accède à un niveau encore plus élevé !
Dans quel autre jeu peut-on croiser des lynx, des lézards, des dragons anthropomorphiques, des monstres dotés d'émotions propres, des elfes, des nains, des fées... tout ça en parcourant des terres volcaniques, glacées, fleuries, ou découvrir des îles englouties, luxuriantes, tropicales... et parsemés de bateaux fantômes, du pays des morts ou du pays des robots ?
Les développeurs ne fumaient pas que de la nicotine, c'est moi qui vous le dis ! Bienvenue dans un monde psychédélique dans lequel vous retrouverez vos songes... même les plus abstraits. c:


Et bien entendu, pour clôturer tout ça, les musiques...
Un pur délice. Un bonbon acidulé tout du long. Une incroyable symphonie pour l'ouïe.
Quelques exemples des meilleurs thèmes :








Je regrette déjà d'avoir placé ce jeu à la 11ème place ; il est telleeeeeeement bon !
Mais les 10 autres qui vont suivre le sont aussi. ;-;

Hommage à cette chère Queenie, qui a joué la première à ce jeu ; elle a toujours tout compris à la vie !
Dans le débat "RPG occidental ou RPG japonais", j'appelle Child of Light. Un jeu développé par une firme française, de la branche québécoise, et qui pourtant reprend plusieurs codes du JRPG japonais... Tout en les transposant dans un univers très, très éloigné de l'habituel manga-style.

Comme quoi, toute cette histoire, ce n'est qu'une question de subjectivité.


Voici un jeu qui fait la part belle à l'exploration. La plupart du temps, le gameplay prend la forme d'une sorte de jeu de plate-forme. Aurora, notre personnage, se promène dans tout un tas de zone dans lesquelles elle doit progresser en déjouant des pièges, ou en trouvant un moyen de grimper ici ou là, ou de débloquer une porte, ou encore de trouver le passage secret qui permet d'accéder au coffre...!
Ainsi, même s'il existe une quête principale au jeu, le joueur (soit, moi c: ) passera plus de temps à visiter tous les endroits visitables plutôt qu'avancer dans le scénario. x') D'autant plus que l'on reste extrêmement libre dans notre liberté d'action : très vite, on peut voyager un peu partout où l'on désire, usant de la téléportation pour retourner dans des contrées déjà visitées... pour les re-visiter grâce à l'acquisition de nouveaux pouvoirs de perception. c:

Mais ce n'est pas tout, car Child of Light est aussi un RPG ! Il parait que le jeu reprend le système de combat de la série Grandia ; mais n'ayant jamais joué à cette série, je ne peux guère développer ce point. :c
Ce que je peux vous dire, c'est ce qui suit : nous contrôlons en combat Aurora, ainsi qu'un compagnon (parmi les 8 que l'on peut rencontrer lors de nos pérégrinations). Chaque personne a bien entendu ses propres compétences, et appartient au stéréotype habituel du JRPG : la soigneuse, le magicien élémentaire, le tanky, l'archer agile etc. Toutefois, le casting est pas mal réussi, car il faut très souvent jongler (en plein combat ! ) entre nos différents personnages pour pouvoir terrasser les pus terribles de nos ennemis !
De plus, une barre en bas de l'écran avancent les icônes des personnages et monstres (à une vitesse dépendant de leurs stats) jusqu'à la zone d'action. C'est au moment où un personnage arrive à cette zone qu'il peut choisir d'utiliser une compétence ou de se défendre). S'ensuit alors une période d'exécution dont la durée dépend non seulement des caractéristiques du personnage, mais aussi de l'attaque choisie.
Voici donc pour l'aspect stratégique ! Même si le jeu ne sera jamais vraiment difficile... :c


Pour terminer, il me faut débattre des oculis. Ces "pierres" sont gagnées à la fin d'un combat, ou pendant notre exploration, ou dans des coffres. On peut les équiper à nos personnage afin d'augmenter leurs statistiques, mais aussi les combiner pour obtenir des résultats... plutôt savoureux, et originaux !
Perso', cela reste un petit peu trop compliqué pour moi, donc je fais toujours au plus simple. Mais si quelqu'un souhaite peaufiner les statistiques de ses personnages, il en a clairement l’occasion !



"En 1895, Aurora, une jeune fille autrichienne contracte une maladie qui la plonge dans un sommeil profond. En se réveillant, Aurora se retrouve dans le monde mythique de Lémuria, dont le soleil, la lune et les étoiles ont été volés par la Reine Noire. Aurora tâchera de recouvrer les astres célestes et revenir dans son monde d'origine pour retrouver son père."

Empruntant toutes ses inspirations aux mythologies nordiques mais notamment aux contes, l'histoire d'Aurora est touchante et pleine de fantaisie... Mais plus que cela, c'est un enchantement qui est invoqué par les scénaristes à l'adresse du joueur : tel un livre de contes, ce joueur est immédiatement transporté dans un autre monde féérique, où les lois de notre réalité n'ont plus aucune logique. Aventure, méchantes bêtes, gentils compagnons, péripéties... L'histoire de Child of Light, sans être incroyablement détaillée ou recherchée, se laisse dévorer à plein yeux.

Petite particularité qui mérite de s'y attarder : tous les dialogues se finissent en rimes, ce qui représenter une prouesse rédactionnelle non négligeable. Je vous 'lai écrit : tout est fait pour que l'on est face à nous une une chronique légendaire et onirique ! 

Et puis... les personnages secondaires sont tous telleeeeement mignons ! <3 <3 <3 <3
Sauf Norah. Car elle est vraiment sotte cette Norah.




Rendons à César ce qui appartient à César : la direction artistique de Child of Light est un petit bijou. Le jeu en lui-même est un petit bijou par ailleurs. c:
Entièrement composée par Coeur de Pirate (qui est, au demeurant, une artiste que j'aime beaucoup), la bande-son du jeu reste une merveille à écouter ; j'ai même pris soin de conserver l'OST entière sur Spotify... La seule bande-son de JRPG, en somme, que je ré-écoute régulièrement en-dehors de mes parties. Les musiques m'envoient directement visiter... des songes garnis et mélodieux.




L'onirisme se conjugue de même avec les graphismes. C'est fin, c'est coloré, c'est doux, c'est tout simplement beau. Un petit côté crayonné pour rendre le tout "hispter", voire très Le Chant de la Mer (cc krysta).
C'est toutefois un univers auquel il faut accrocher : j'ai pu lire sur le net que certains se plaignaient de "remplissage graphique", car les zones explorables peuvent être considérés comme assez vides, et donc des paysages en arrière-plan ont été créé pour donner une illusion de magnificence...
Autant vous dire que je ne suis absolument pas d'accord ! Et je vous laisse juger par vous-même avec quelque screens.




Malheureusement, Child of Light est le RPG le plus court que je présente dans ce classement. Au maximum, je dirais qu'il fait une quizaine d'heure spour le boucler à 100%.
Néanmoins, l’enchantement est tel qu'il est aisé de recommencer le jeu une fois par an. ~

L'opus qui m'a fait découvrir cette magnifique série qu'est Fire Emblem, c'est celui-ci. Si ma mémoire n'est pas défectueuse, c'est une vidéo vue sur le net qui m'a donné tout d'abord envie d'acheter le jeu, puis je l'ai croisé en magasin... Et j'ai certainement dû supplier mes parents de me l'acheter !
A ce jour, Fire Emblem 7 reste mon épisode favori, en grande partie par faute de nostalgie. Vous voyez... A un moment de ma vie, je ne jouais qu'à ça sur ma bonne vieille (qui n'était pas encore vieille) GBA. Un but premier de mon quotidien était de compléter les soutiens à 100%... ce que j'ai fini par réussir. o/


Inutile de vous le décrire, vous connaissez déjà ce qui fait la base du gameplay de ce jeu.
L'opus numéro 7 n'est pas le plus difficile de la série, mais il n'est pas non plus le plus facile ; nombre de chapitres m'ont très souvent posé problèmes (le chapitre du bateau, l'avant-chapitre final, le chapitre de Sonia, le grand chapitre face au dernier frère Reed...). Mais c'est ce qui me plait : du défi, mais pas trop. Surtout que j'ai toujours joué en normal, ne réussissant jamais à boucler une partie sur la difficulté plus haute.

Un peu comme FE6, rien dans cet épisode n'a bouleversé le gameplay de la série : c'est du très classique, et c'est pourtant ce que j'ai largement préféré. Pas de techniques, pas d'attaques spéciales ou duo ou jenesaisquoi, pas un nombre astronomique de classes ou d'armes...
Simplement des unités avec leurs qualités et leurs défauts, des boss retords, des chapitres inventifs, et des tas de renforts qui poppent pour nous tuer Merlinus. Je regrette déjà ce temps de la simplicité...!


La campagne de Lyndis est courte, mais intense. L’accompagner pour lui faire regagner le domaine qui lui revient de droit, c'est tellement classe. Un très beau roman de chevalerie ! 
Les campagnes d'Eliwood et d'Hector sont elles aussi captivantes dans leur progression scénaristique : de sombres présages se dessinent petit à petit, frappant nos héros de plein fouet. :c
Forcément, ma préférence va à cette bonne grande brute d'Hector, qui est très bien amené dans sa campagne. Eliwood, il n'y a guère que pour la mort de son père que j’éprouve de la compassion pour cette autruche !

Nergal et le Black Fang figurent comme de supers Méchants. La première réunion du Black Fang avec ses généraux me donnent toujours des frissons. C'est limite mon moment préféré de tous les Fire Emblem...
Et quant au casting dans sa globalité, là encore, c'est cet opus que je considère le meilleur, car chacun de nos protagonistes a ou sa personnalité, ou son statut, ou son background pour se différencier de tous les autres... Et je trouve de nombreux chouchous aussi. :x

(cf. mon classement des personnages de FE7 /pub/ c: )

Alors oui, certes, ça reste un FE, donc il n'y a pas d'incroyables retournements de situations, ou de véritables trouvailles scénaristiques. C'est très convenu.
Mais l'ambiance Arthurienne et ses nombreuses dualités me fait fondre...!



Vous prenez mon commentaire sur Fire Emblem 6, et vous avez mon avis sur Fire Emblem 7.

Oui, ça peut être un peu triste de voir que ces deux opus partagent une même identité visuelle et musicale... Mais en même temps l'un est la suite de l'autre, donc cela peut se comprendre.
Et sincèrement, pourquoi changer ce qui est bon ?


Deux petites anecdotes pour conclure :

* lors de ma première partie, j'ai pensé que la fin de la campagne de Lyn = fin du jeu. Je n'ai donc pas attendu la fin de l'épilogue, et j'ai éteint ma console. xD
Jusqu'à ce que mon frère me dise un jour que, non, le jeu n'était pas fini, et qu'il y avait tout un pan de l'histoire que je connaissais pas encore. c:

* j'avais écrit un topic à l'époque, mais il m'est arrivé une fois une chose bien étrange : Ninian a pris possession de ma Game Boy.
C'est-à-dire que... Sur la mappe-monde, lors de la présentation d'un chapitre... Son portrait s'est mis à remplacer touuuuus les autres protraits. Donc du genre, Eliwood ou Lyndis se retrouvaient avec la tête de Ninian.
Très creepy. Et toujours inexpliqué.

On ne présente plus Chrono Trigger. Pour certains, il s'agit de la Bible du J-RPG. Pour d'autres, c'est très clairement le meilleur jeu de cette catégorie jamais créé. Et enfin, pour des gens comme moi, cela reste un J-RPG sur lequel nous avons passé tellement d'heures, et que nous avons beaucoup apprécié.
En tout cas, je suppose qu'il y a eu un avant et un après Chrono Trigger : les développeurs des générations suivantes ont tous joué à ce jeu, et se sont indéniablement inspirés du système de combat, ou de la fantasy, ou de règles stéréotypées que CT aura popularisé.
Je ne vais pas vous écrire un pamphlet en la gloire de Chrono Trigger, mais peut-être trouverez-vous quelconque amusement à découvrir ce qui suit. ~


Addictif. Voici le terme qui pourrait qualifier au mieux le gameplay de cette œuvre vidéo-ludique.
Certains pourront toujours se plaindre que le système de tour par tour, même en temps réel, d'un J-RPG c'est très long et peu dynamique. Mais ces gens seraient-ils toujours du même avis après avoir joué à Chrono Trigger ?
Stressant, ingénieux, stratégique, inventif... tant de qualificatifs qui pourraient se rapporter à notre jeu sus-nommé.
L'amusement est aussi de mise, bien entendu. Choisir ses personnages pour les bons combats...
Essayer une multitude de combinaisons pour leur a faire apprendre tout un tas de techniques collaboratives...
Attendre que les ennemis soient bien "situés" pour leur faire des attaques de zone...
Trouver les points faibles (souvent bien cachés) des boss...
Jouer à un cache-cache pour éviter les ennemis sur la map...


Nombres exemples (et c'est une liste non-exhaustive) de toutes ces petites choses qui font du gameplay du jeu, de grandes heures de fun et de vitalité.

J'ai joué sur version DS, et vraiment, je ne regrette pas. Peut-être la evrsion SNES a pour elle la nostalgie et l'enchantement visuello-sonore à son paroxysme, mais leur travail sur la petite DS est remarquable, que ce soit pour l’interface de combat, ou pour celle de l'exploration ! Même l'usage du double-écran fut réussi ; voilà ce que j'appelle un portage réussi.



13 fins différentes, avec le destin de l'Homme entre nos mains.
Un tas de quêtes annexes qui influent sur une histoire, qui est déjà bien complète et bien prenante.
Des protagonistes réussis, charismatiques, attachants, qui donnent envie d'être joués (sans parler de leur thèmes musicaux à chacun qui donnent toujours le frisson c: ).
Des rebondissements, des personnages secondaires et antagonistes qui en envoient, des zones vastes et tellement différentes les unes des autres qui font plaisir à découvrir...
Le fameux thème du voyage dans le temps et des failles spatio-temporelles, mais maitrisé d'une main de maître.

Il est plus aisé pour moi de procéder sous forme de liste pour Chrono Trigger, car c'est bien une accumulation de bonnes idées bien faites qui constituent l'ADN du jeu. 



"Mitsuda et Uematsu ont réellement effectué un travail exceptionnel pour rendre l’OST de Chrono Trigger inoubliable. La quasi-totalité des thèmes est marquante. Que ce soit le thème d’introduction, le thème de Frog, le combat contre Magus, le palais sous-marin, chaque instant passé sur Chrono Trigger est inoubliable d’un point de vue auditif."
Voilà un bien bel éloge que j'ai trouvé sur l'Internet ; et cela correspond tout à fait à ce que je pense de l'OST du jeu, soit l'une des meilleures qui m'ait été donné d'entendre dans ma *pauvre* vie de gamer.
Pour le plaisir, le thème de Frog, encore plus majestueux après chaque écoute : 





Finalement un peu court pour un J-RPG. Mais l'expérience vaut telleeeeement le coup !!

Avant que vous ne me tombiez tous dessus pour me dire "OUI MAIS FENRILL STARDEW VALLEY N'EST PAS UN JRPG !!!!!!!!!! REMBOURSEZZZZZZZ !!!!!!!" , laissez-moi vous donner quelques explications.
Cet été, j'ai tenté la série des Rune Factory, qui sont bel et bien désignés comme des J-RPG. Et ô, surprise : Stardew Valley copie la série des Rune Factory dans son gameplay, quasi en intégralité. Si Rune Factory serait un JRPG, pourquoi pas Stardew Valley aussi !?
Je vous l'avoue, ça reste tiré par les cheveux, car pour le coup, ce jeu est profondément inscrit dans la culture occidentale. Mais je me devais aussi de faire un clin d'oeil à krysta dans ce classement (<3), et aussi pourquoi pas, vous ordonner donner envie de jouer à cette petite pépite qui répond au nom de Stardew Valley (bientôt en multi !! ). ~


Simulation/Gestion. A-RPG. Jeu de socialisation.
Voici les 3 pans qui constituent le gameplay de ce jeu. Et je vous préviens tout de suite, vous avez une centaine d'heures devant vous pour mener à bien toutes les tâches que vous aurez à réaliser !
Topo de base : vous possédez une ferme, que vous devez accroitre pour gagner de l'argent. Mais aussi agrandir votre maison. Et aussi la décorer. Tout ce qu'il y a dans les Sims en gros.
Pour ce faire, il faudra faire attention aux saisons, attention aux conditions météorologiques, le temps de pousse de vos végétaux...
Faire attention à la bonne santé de vos animaux...
Bref, gérer au mieux votre ferme. Car c'est très très important de garantir la qualité du produit au client, m'voyez !?

Entre temps, pourquoi pas, vous irez envie de vous rendre à la pêche. Car les poissons aussi ça veut son petit pactole ! x3
Ou bien alors, voudriez-vous entrer dans les mines et combattre d'affreux monstres !? C'est ici que vient l'aspect A-RPG du soft. Sous la forme d'un dungeon-RPG, il faut s'équiper, combattre, explorer des dizaines de niveaux souterrains pour, encore une fois, diverses récompenses, avec toujours en tête le plaisir de tuer, ou le plaisir de collecter des ressources.

Mais si ni la richesse, ni la soif d'aventure vous tente... Peut-être seriez-vous tenté par l'intégration dans une communauté ?
Stardew Valley propose une vingtaine de PNJs qu'il faudra, jour après jour, apprendre à connaitre, ou aider dans diverses tâches (pour qu'en échange, eux aussi se mettent à vous aider ! ), ou même si l'envie vous en prend... de les séduire ! Puis de vous marier. Puis d'avoir des enfants... et ainsi les rendre esclaves dans votre ferme pour qu'ils s'occupent des basses besognes à votre place.



Et ce n'est pas tout. Vous avez l'âme d'un collectionneur ? Bonne chance pour remplir toutes les collections d'objets rares, de plantations, de poissons, ou encore d'objets craftés.
Vous avez l'âme d'un décorateur d’intérieur ou d'un architecte ? Votre ferme ne demande que des mains expertes pour être belle et fonctionnelle ! Votre maison (ou palace selon vos idées) répond aussi présente.
Peut-être votre vocation est-elle celle d'un cuisinier ? Amusez-vous alors à récolter tous les ingrédients possibles et inimaginaux pour façonner de multiples recettes, plus ou moins bonnes pour votre santé !
Envie quand même dans tout ça d'avancer dans la quête principale de réparation de la mairie ? C'est possible, c'est possible !

On sent ici une vraie liberté donnée au joueur, dans la direction vers laquelle il veut mener sa vie. En effet, vous pouvez faire ce que vous voulez, quand vous voulez, chaque jour de votre aventure. Souvent profond, souvent exigeant... mais jamais pénible. 
Clairement de l'orgasme de jeu-vidéo.


Oh... et bien sûr, s'il vous arrive un jour de vous ennuyer (mais j'y crois pas trop), vous avez la communauté qui a inventé un nombre incalculable de mods, rajoutant du gameplay encore et encore.


Stardew Valley n'a pas de scénario principal à proprement parlé : c'est avant tout le scénario de votre vie à vous, ou tout du moins, de la vie de votre personnage.
Mais il existe pourtant une trame qui fait figure de fil rouge : il faut reconstruire la mairie (enfin, le "Community Center" ) du village. Mais vous avez deux choix : soit, vous y allez de vous même et vous trouvez tous les matériaux nécessaires à ce projet, ou bien... vous faites appel à la chaine de grande distribution du coin, qui veut en faire un nouveau magasin.
Dilemme dilemme... ou pas. c:

Fable écolo, ode à la beauté de la nature, c'est certain.
Mais aussi et surtout, Stardew Valley este l'Histoire de plusieurs histoires. Celles des PNJs, habitants du village. Et franchement, je encensé le gameplay du jeu, mais ce que je préfère par dessus tout, c'est ces personnages. Protagonistes que l'on doit apprendre à connaitre, petit à petit, au fil de scènes narratives, ou de cadeaux que leur offre pour leur anniversaire.
Et si certains peuvent paraitre froid, monotones, ou banals au départ, au fur et à me sure que l'on connait leur vie, leur personnalité, leurs liens avec les autres habitants... On ne peut que tomber raide dingue d'eux. Et de tous (ou presque). Quand en plus, nombre d'entre eux ont des tas de problèmes (alcoolisme, chômage, petit ami violent, ennui total dans la vie, anxiété sociale...) que l'on va s'empresser de résoudre car on ne veut que leur bonheur, je fonds. Littéralement, je fonds.


C'est beau. C'est mignon. C'est doux. C'est fait main. Les pérégrination des méduses pendant une nuit étoilée sont magnifiques.
Ce jeu a du charme. Ce jeu a du cachet. Je suis amoureux, et je sais même pas pourquoi je ne l'ai placé qu'en 7ème position.



Cependant, la bande-son souffre légèrement de la comparaison avec toutes les qualités précédemment nommées : comprenez par là qu'elle n'est pas inoubliable. Mais les thèmes musicaux restent jolis, s’intègrent bien à l'ambiance "campagnarde" qui habitent le jeu. Et petit coup de cœur (quand même !) pour cette mélodie automnale :




Je ne pouvais pas finir sans vous présenter ma petite partie héhé...
Je rpéviens, ce sont de très vieux screenshots. Depuis, j'ai eu un enfant, et j'ai bien amélioré / décoré ma ferme + maison. Mais bon, je sais plus comment on fait des screens sur Steam, alors vous vous en contenterez ! è.é

Doonc... Voici Silamphre, Leah (oui, elle est aussi rousse comme notre membre, pas de ma faute ! ) et tous mes animauuux. <3

Mélanger le RPG et la série Mario, il fallait oser. Ce mix fut un succès pour Mario et Luigi SuperSaga, et il est ainsi "normal" de voir que Nintendo a continue sur cette vois en créant quatre ans plus tard, un jeu qui sera le début d'une série, Paper Mario. L'un des seuls JRPG sur Nintendo 64 de surcroit !
A la recherche de RPG à jouer il y a deux ou trois ans, j'ai jeté mon dévolu sur Paper Mario, sans pour autant attendre grand chose de ce jeu. Je sais que l'opus GameCube est plutôt renommé, mais je n'avais jamais entendu parler de cet opus 64.
Vous l'aurez déjà deviné, se sixième place du classement prouve que ce jeu-vidéo fut une énorme surprise pour moi !
A vrai dire... C'est le JRPG le plus drôle auquel j'ai pu jouer !!



Pour chaque combat, nous contrôlons Mario + l'un de ses 8 compagnons que l'on rencontre dans le jeu. Diverses techniques sont à la portée de Mario : le saut, le marteau, la défense etc. Chaque attaque pouvant rater sur un type d’ennemi, ou au contraire, faire davantage de dégâts qu'une autre.
A côté de ça, notre comapgnon a lui aussi des techniques, qui lui sont propres. Ainsi, Gommbario pourra "scanner" les méchants ; Bombinette pourra leur exploser à la figure ; Kooper qui peut toucher tous les ennemis en ligne et bien plus encore.
Comme dans tout bon JRPG, lees points d'expérience, les niveaux, les équipements (qui prennent la former de badges) et les statistiques seront de la partie... Ainsi qu'attaques spéciales, combos, et invocations (d'étoiles c:).


Les combats ne sont pourtant pas l'élément essentiel du gameplay ; c'est du côté de l'exploration qu'il va falloir se tourner. Paper Mario reprend des touches de système de Mario Bros. Ainsi, il faudra sauter, prendre des tuyaux, découvrir des blocs cachés, sauter / marteler nos ennemis, sur des cartes en trois dimensions, comme si on jouait véritablement à Mario Bros ! Et nos compagnons s'avèrent une nouvelle fois très utile, puisqu'il faut très souvent les switcher dans l'équipe pour progresser dans chacune des zones. Ainsi, Bombinette pourra exploser certains murs friables, Bouh pourra nous rendre invisible, Sushie permettra de naviguer sur les eaux...
Paper Mario est un jeu de rôle, ET un jeu de plate-forme.

En plus, il faudra très souvent repartir dans des zones déjà visitées pour trouver tous les secrets qu'elle renferme, grâce aux nouveaux pouvoirs que l'on acquiert petit à petit. Et ce n'est en rien une charge, car c'est toujours un plaisir de voyager dans les nombreux "mondes" qui nous sont offerts. Et puis il y a toujours une récompense à la clé : d’innombrables quêtes annexes à mener, des objets clé à récupérer, de sbadges à trouver, ou tout simplement des boss bien méchants à éradiquer !
Le "hub", la Ville Toad, fourmille en particuliers de choses à faire : recettes de cuisine à apporter, lettres à retrouver (ou lire), quizz à répodnre, dojo de combat à terrasser, demandes d'un vieux Koopa à répondre...
La quête principale est plutôt courte, mais tous les petits annexes triplent clairement la durée de jeu !




"Une fois de plus, Bowser rompt la paix qui règne sur le Royaume Champignon. À Havre Étoile, habitat des étoiles, il vole la Baguette Étoile qui permet d'exaucer tous les vœux. Ainsi, il peut kidnapper la princesse Peach sans craindre Mario, d'une manière spectaculaire : il emporte avec lui le château de la princesse dans la stratosphère.

Mario devra donc faire équipe avec divers personnages pour libérer les sept esprits Étoiles, emprisonnés par Bowser, et ainsi obtenir le pouvoir d'affronter son éternel ennemi."

Pour une fois j'ai trouvé un synopsis net, clair, et sans bavures !
Il ne faut pas s'attendre à un grand scénario quand vous commencez ce jeu, car tout reste fort convenu. Cependant, l'histoire comporte une force énorme : c'est ses personnages. Pour la première fois de ma vie, j'ai apprécie Peach, et juste pour ça, ce jeu est exceptionnel !
Mais que ce soit aussi les compagnons, les dizaines et dizaines de PNJs qui possèdent tous une personnalité propre, les ennemis et sous-ennemis, Bowser (<3 <3 <3), et même Mario : le casting est parfait, et incroyablement mené d'une main de maitre.
Il ne faut pas non plus omettre l'humour, un peu potache mais omniprésent partout, tout le temps. Et qui fait diablement mouche, en tout cas sur moi. On pourrait facilement croire l'utilisation d'un humour plutôt enfantin, mais il n'en est rien : c'est juste, c'est piquant, et c'est rafraichissant !

Et pour tous les fans de la série Mario, c'est aussi une autre façon d'explorer ce qu'ils aiment : on retrouve tout l'univers de l'homme à la casquette rouge, mais parodiée. Parodiée par sa propre boîte de production, c'est quand même du très joli !


Quand j'ai commencé à jouer au jeu sur l'émulateur N64, je fus plutôt déstabilisé. Les graphismes n'ont pas vraiment extrêmement bien vieilli, d'autant plus qu'il y a un véritable choix artistique assumé par le jeu. Mais ce n'est qu'une question d'habitude, et passé quelques heures, j'ai fini par apprécier ce que je voyais.
Par contre, j'ai pu voir des images du remake sur Console Virtuelle, et il y a un boulot énorme qui a été fait pour remettre au goût du jour les graphismes ! :oo


A côté de ça, on retrouve les couleurs et les idées abracadabrantesques fidèles à la série. Les ennemis sont souvent plus mignons que terrifiants, on a envie de faire des câlins au PNJs et à nos personnages, et les environnements sont aussi divers que variés : aux habituels mondes de glace, du désert et du volcan, on peut ajouter des espaces sortis tous droits des esprits pervers des développeurs que sont la boîte à jouer ou un univers semi-nuageux, semi-fleuri qui n'est pas fait pour les épileptiques (ou même les gens sains).


 

J'ai  souvent considéré que la quête des chocobos dans FFIX était la pire quête annexe du monde, longue et beaucoup trop aléatoire...
... mais ça, c'était avant de connaitre les quizz de Quizzmo !

Morrigan est un cas difficile. Il y a des moments pendant lesquels je l'apprécie beaucoup, et il y a des fois où elle m'horripile.
Autant que je reprenne tout depuis le début.
Les premières parties (toujours infructueuses) que j'ai pu jouées de Dragon Age Origins, Morrigan a toujours fait figure de personnage favori. A vrai dire, elle a été conçu pour ça. Dans l'esprit d'un adolescent, l'aspect un peu gothique, mature et piquant de ce personnage fait des ravages. Elle me faisait rire, elle ne ressemblait à aucun autre personnage, un peu exclue du reste du groupe : forcément que j'allais l'aimer. Que nous allions tous l'apprécier.
Toutefois, mon estime pour elle a décru au fil du temps, et atteint son plafond le plus bas lors de ma dernière partie. Manque de pot, c'est la première partie que je termine ET que je fais tout (ou presque) à 100%.

Ce qui caractérise avant tout ce personnage, c'est certainement l'acidité de ses répliques. A chaque fois qu'il y aura un autre compagnon pour encourager nos actes de bienveillance ou simplement pour s’émerveiller devant quelque chose, on peut être sur que Morrigan sera derrière pour claquer une pique sarcastique (surtout quand il s'agit de ce benêt d'Allistair :') ). C'est souvent très drôle, je dois bien l'admettre. Dans une équipe majoritairement constituée de personnages "bons", il fallait un contre-balancier à cette positivité perpétuelle ; Morrigan occupe ce rôle.
Toutefois, j'ai parfois senti que les développeurs en ont "trop fait" avec elle, et toute la négativité qu'elle relâche. Souvent trop cruelle aussi. Alors que nombre d'autres personnages font réalistes, Morrigan ne l'est nullement, et son cœur froid et dur, sa personnalité rocailleuse et fermée sont exagérés à l'excès. Aussi, elle en devient trop prévisible : si ça ne touche pas à la magie noire, on sait très bien que Morrigan va râler ou critiquer ce qui se passe.
C'est le défaut que je trouve à ce personnage, qui m'empêche de tomber à corps perdu sous le charme de la Métamorphe. Et je sais que beaucoup ne seront pas d'accord avec moi : Morrigan a tout du personnage aimé, acclamé et respecté. Je l'aime aussi, mais j'en préfère cinq autres dans DAO. :')


Ce que j'apprécie bien plus, c'est tout le background qu'elle présente. C'est toujours de vrais moments de douceur-aigreur quand elle conte, au camp dans cette ambiance si calfeutrée, son passé, et ce qu'elle a vécu avec Flemeth. Toutes ses réactions acerbes et fermées ne prennent sens que quand on sait ce qu'elle a vécu : Morrigan a passé sa vie dans la solitude la plus complète, aux côtés d'une mère qu'elle hait et qui l'a plus ou moins violenté psychologiquement. Des personnages de DAO, c'est peut-être elle qui possède le background qui reste le plus touchant universellement.
Elle présente très souvent un formidable contraste avec mon ou ma Gardes des Ombres, dans le sens où Morrigan représente le pragmatisme, n'hésitant pas à profiter des faiblesses des autres pour se renforcer elle-même, et mon personnage qui est l'obligeance et l'altruisme incarnés. Elle ne comprend pas comment fonctionne le monde humain, car elle n'y a jamais mis les pieds, et elle est donc encore plus incapable de comprendre la nature humaine et les rapports humains.
J'aurais beaucoup aimé que notre personnage lui apprenne, petit à petit, la vie en société (comme il peut le faire à Shale ou Sten) et qu'elle s'y habitue grâce à nos efforts, mais non, elle préfère rester dans son coin, sûre qu'elle est la meilleure de tous. :') Mais après tout, au vu de ses pouvoirs et de son caractère, il en est peut-être mieux ainsi.
Le soulagement qu'elle connait quand on finit par "tuer" Flemeth lors de sa quête personnelle est l'un des rares moments où elle brise sa carapace, et c'est aussi dans ces instants-là que je la préfère. Elle en devient presque attendrissante ! o/

Je ne crois pas avoir jamais réussi à faire aboutir une romance avec Morrigan. Je suppose que, comme souvent, il faut d'abord gagner sa confiance pour qu'elle finisse par nous accepter dans son cœur. Surtout, elle serait obligée de mettre de côté tout ce que lui a appris Flemeth (que l'amour est une faiblesse etc), et je pense que ça ne doit pas être facile pour elle, du tout du tout é.è.
De toute manière, je ne considère pas dans mon esprit Morrigan comme un personnage romançable. Je ne vois pas ce que notre amour peut lui apporter, et nous apporter en contre partie, puisqu’elle finira toujours par partir et/ou c'est nous qui nous sacrifions, et lui brisons le peu de cœur qu'elle a.
A moins que peut-être que si on choisit la romance Morrigan, notre Gardes Ombres part avec elle à la fin du jeu...? Jamais essayé, je ne peux pas dire. Mais ça expliquerait très difficilement les évènements de DAA. x)

Finalement, il ne me reste plus qu'à discuter de tout ce que tous les joueurs attendant : l'enfantement. C'est un évènement que j'avais réussi à ne jamais me spoiler malgré toutes les années passées à m’intéresser à la chronologie de cet univers, et que je n'avais jamais atteint avant ma dernière partie. Je... je ne savais pas bien comment réagir. x')
Mais cela fait sens : une nouvelle fois, Morrigan préfère plonger dans les arts obscurs. Mais cette fois-ci, elle le fait ""pour le bien du monde""", un acte qui constitue en lui-même déjà un signe de la grande progression dans la personnalité du personnage. Qui aurait cru, au début du jeu, que Morrigan serait celle qui prendrait le risque de risquer "un bout de sa vie" pour sauver le monde ? :')
Bref, je l'ai envoyé coucher avec Allistair (je ne pouvais pas moi-même, j'étais une femme :c et je n'aurais pas trompé Léliana hein è_é), et la face qu'il fait quand il la voit entrer dans la chambre... Je ne m'en remettrai jamais...! xDDD
Je n'ose imaginer ce que cela aurait donné avec le personnage secret... Non, en fait, je préfère même pas imaginer. :c

Une chose reste certaine : Morrigan est un personnage ultra-développé (en témoigne la longueur de mon commentaire ! ), et une figure importante du lore de Dragon Age, ainsi que de la popularité de la licence. Si les développeurs avaient le désir de façonner un personnage qui resterait dans les annales du monde du RPG, ou plus globalement du JV, c'est réussi.

Et maintenant, mon défi, ce sera de vous expliquer pourquoi j'ai plus d’affinités avec Allistair, Leliana, Sten, Wynne et Zevran, qu'avez Morrigan... c:

Forcément hypé par yami, qui ne jure que par et pour Garrus, je m'attendais à un grand personnage, auquel était rattaché un grand passé, une grande personnalité, et une grande évolution.
Clairement, après avoir fini l'aventure, j'étais très loin penser que Garrus serait... ce Garrus. 
Comme ses compères Ashley et Kaidan, le Turien est effacé du scénario la plupart du temps, ce qui équivaut à un sous-développement criant et consternant. Au contraire des deux humains, au moins pour se sauver, Garrus a du charisme naturel (et un très bon doubleur français : mais il parait qu'il est encore mieux en anglais ! ) .
Ce personnage ne prend que tout son ampleur une fois un pied mis dans Mass Effect 2, et - je suppose - culmine auprès des étoiles lors de l'épisode 3. Mais puisqu'il ne s'agit ici que de juger les compagnons du premier opus, je dois vous avouer que je n'ai pas été emballé par le soldat Turien.


Le pire, c'est que la première fois qu'on le rencontre (à l'infirmerie), je l'ai pris pour Saren...   Je ne comprenais pas bien pourquoi ce personnage, qui semblait super méchant, commençait tout à coup à m'aider.. Oui, c'est de la discrimination gratuite contre tous les Turiens, supposant que tous les membres de cette espèce extraterrestre se ressemblent..  
Heureusement pour moi, et pour le bien de l'humanité, je me suis très vite aperçu de ma méprise, et j'ai plutôt été convaincu par son entrée en scène. Comme me l'avait promis yami, il envoyait (et envoie toujours) du lourd niveau charisme ! Et puis ensuite... Plus grand chose.
Je suis extrêmement déçu que prend, dans le jeu, la tournure de la rivalité Garrus / Saren. Jamais nous n'avons de réelles confrontations entre les deux Turiens, ce qui est dommage, étant donné à quel point Garrus hait Saren  qu'il considère comme une disgrâce pour les Turiens. En réalité, Garrus ne sert... absolument en rien le scénario du jeu. Au moins, Kaidan ou Ashley peuvent se sacrifier ; Liara est l'interprète des visions et sa mère est chez les méchants ; Tali a tout l'aspect technologie et Geth qu'elle explique : Wrex a une planète entière qui lui est dédiée...
... Garrus, lui, n'a aucune rôle. Il est là en mode "pot de fleur" (une jolie plante ma foi ! ), avec sa nature calme et sérieuse, à discuter de temps en temps des décisions que mon Shepard peut prendre. C'est à peine aussi s'il nous révèle des choses sur son passé (si ce n'est qu'il a refusé de devenir un Spectre, ce qui est super intéressant), ou plus globalement sur les Turiens.
Et le plus triste, c'est que sa romance ne peut même pas commencer dès le premier jeu. Alors qu'il doit résister perpétuellement aux regards noirs que lui jettent Ashley, il n'a personne avec qui passer de bons moments. :'( :'(

Fort heureusement, les développeurs se sont rendus compte qu'ils gâchaient là un fort potentiel, et ont réglé la mire dans ME2. Je serai d'en discuter quand nous arriverons au classement de ce jeu. x3
Je pense aussi que sa troisième place, au-dessus de Liara, est forcément impactée par l'idée que j'ai de lui dans le second jeu ; en vérité, il y a de grandes chances pour que j'ai préféré la femme bleue pendant mon aventure ME1 !