Merci Valad ^^
Saundell je ne dis pas que Léo ne resterait pas de marbre et répondrait, que ce soit à l'oral ou autrement, c'est même une évidence ^^, seulement cette lettre a été écrite pour "en finir", même si Léo veut répondre, clairement Niles n'attend pas de réponse...disons que je suis du côté de Niles et que par conséquent, au fond je "crains" une réponse x)
Mais là encore, tu es libre ! Qui sait, je pourrais être agréablement surprise ?
(Mmh je sais pas si c'est depuis le changement de design du forum mais j'arrive plus à citer...)
Du coup Zuna quand tu dis qu'on reconnaît pas le style de Camilla...ma question c'est un peu "quel style" ? Comme précisé plus haut, les personnages de Fates ont très peu de caractéristiques au niveau de leur parlure (oui ce mot existe), celui qui détonne un peu c'est Arthur, sinon même les royaux (des deux côtés) n'ont pas un vocabulaire très poussé, qui permettrait de les identifier comme nobles...résultat j'arrive pas à chopper sa marque :/
Pour ce qui est de son renfermement depuis le départ de Corrin et sa solitude...pourquoi pas en parler, mais c'était pas le but de cette lettre. Peut-être dans une autre. Celle-ci tourne vraiment autour de la mort de Xander et Elise et ses conséquences, ce qui se passe avant n'a pas vraiment sa place. Camilla est bien trop choquée pour faire toute une rétrospective...
Merci pour tous vos retours si positifs ^^ !
EDIT : J'suis en forme dis-donc x)
Nouvelle lettre !...Plus ça va et plus j'ai l'impression de m'éloigner des personnages, pourtant celui-ci est assez simple à imiter dans le style.
Celle-là est assez spéciale, d'ailleurs je vous préviens au cas où, c'est une lettre de fille :p
9e lettre (FE14) :
Mère,
C'est étrange de vous écrire. D'habitude j'ai horreur de perdre mon temps. Et je ne m'exprime pas. Je n'en ressentais pas le besoin. Mais depuis que je suis au service de Dame Camilla, ma vie a changée, et moi aussi. Me voilà donc à vous écrire, à vous qui m'avez abandonné et qui ne pouvez me lire.
Même si un avenir joyeux se dessine pour moi, je suis perdue. Au contact de Dame Camilla et nos frères et sœurs d'arme, j'ai découvert des sentiments. Au début, j'avais peur que cela affecte mon travail. Puis j'étais soulagée, je me suis dit que j'allais enfin devenir normale. Mais à présent je suis perdue. Je crois que je suis heureuse. C'est agréable, mais je suis incapable de contrôler cette émotion. Je venais à peine de découvrir la tristesse, la colère et la joie qu'un homme m'a demandé ma main. Mon corps est devenu chaud, mon cœur rapide, pourtant j'ai accepté sans me poser de question. Je crois que je suis heureuse, mais aussi que j'ai peur. Ces nouvelles émotions vont influencer mes actes, je le sais. J'ai peur de ce qu'elles pourraient me faire faire. Je les ai à peine découvertes qu'elles me submergent déjà. Au début, mon époux m'a rassuré : il m'a dit que c'était normal. Mais à présent je ne peux plus me permettre de douter.Mère, je ne comprends pas. Je ne comprends pas cette joie nouvelle, différente de celle que me procure mon mari. Je ne comprends pas cet autre bonheur, comme je n'ai pas compris pourquoi mon corps changeait. Je ne comprends pas non plus cette angoisse, cette soudaine peur de perdre la vie, lorsque je mets ma main sur mon ventre.Mère, je vais devenir mère à mon tour. Comment une femme, un assassin tel que moi peut s'occuper d'un enfant ? Comment une personne qui n'a fait que survivre, qui est encore en train d'apprendre à vivre et à comprendre ce qu'elle ressent, peut élever un enfant ? Pour la première fois de ma vie, je ne me sens pas à la hauteur de la mission qui m'attend. Pourtant, malgré toute cette angoisse, la peur ne peut entacher mon bonheur. Je ne comprends pas pourquoi cette vie en moi m'apporte tant de joie, alors que je croyais que seul mon mari était capable de cet exploit. Je ne comprends pas et pourtant, tout le monde m'a dit que c'était normal. Mère, avez-vous aussi ressenti cela en me portant ? Ou n'ai-je été qu'un poids pour vous ? C'est ce que j'ai toujours cru, mais maintenant que je suis à votre place, je me dis que ce n'était peut-être pas le cas. Peut-être m'avez-vous aimé, père et vous. Peut-être avez-vous souffert de notre séparation. Cela je ne le saurai jamais. Pourtant je veux y croire, même si c'est absurde. Comme je veux croire que cela vous rendrait heureuse de me savoir aussi bien portante.Mère, je ne reproduirai pas les erreurs du passé. Jamais je n'abandonnerai cet enfant. Je m'emploierai à le rendre heureux comme il me rend heureuse.
J'aurais aimé pouvoir vous dire tout cela en face.
Beruka