Fiche technique d'Abina, alias Néby :
♣ Prénom d’usage (son prénom préféré) : Abina
♣ Nom complet (trois prénoms et un nom de famille) : Nébetiemnébou Abina Ahmasis Pennekhe
♣ Surnoms :
_ Néby pour la simplicité
_ Néné pour rigoler
_ NébA pour les intimes (soutien A ou plus)
♣ Race : Beorc
♣ Age : 26 ans
♣ Sexe : Femme
♣ Orientation sexuelle : Bisexuelle
♣ Affinité élémentaire : Anima
♣ Couleur des cheveux : Noirs
♣ Couleur des yeux : Noisette
♣ Taille : 168 cm
♣ Masse : variable, entre 60 kg et 75 kg
♣ Aspect vestimentaire : Habit de danseuse, léger et laissant apparents les épaules, un décolleté ainsi que le nombril, de façon sensuelle mais sans être vulgaire. Le haut est bleu ciel. Le pantalon, de toile, descend jusqu’aux chevilles et est bleu lagon. Elle a aussi des variantes avec un haut vert tendre et un pantalon vert foncé, un haut doré et un pantalon ocre, un haut orange et un pantalon rouge, ou encore un haut rose et un pantalon violet. Ses longs cheveux sont soient laissés au vent, soit tressés, soit liés en une natte, cela dépend.
♣ Signe particulier, ou signe distinctif : Abina est une jeune femme venant d’Odonga, le continent du sud. Aussi elle est noire de peau. De plus, vu qu’elle aime beaucoup manger, il lui arrive de prendre un peu de poids. Elle essaye de le réguler car elle ne doit pas trop grossir pour ses danses, mais il lui arrive d’avoir une brioche au niveau du nombril. Pas gênée pour un sou, elle ne s’empêche pas de danser pour si peu, ce petit défaut pouvant même donner à ses danses un charme tout singulier, voire… hypnotique.
♣ Classe : T1 Almée, niveau 5
♣ Armes : Magie Anima E
♣ Technique personnelle : Danse Sacrée :
La danse sacrée est une action qui permet de redonner la vivacité, à tout allié la contemplant, d’effectuer une action supplémentaire. Cet effet s’applique à tous les alliés adjacent à Abina au moment où elle effectue sa danse. Au départ dénuée d’autre effet, la danse sacrée gagnera des effets cumulatifs au fur et à mesure de la progression d’Abina :
_ À partir du T1 niveau 1, (cet effet est donc déjà actif) toute danse effectuée soignera Abina de 10 PV.
_ À partir du T1 niveau 10, toute danse effectuée soignera 20 PV à chacun de ceux qui en bénéficient.
_ À partir du T2 niveau 1, toute danse effectuée conférera à celui qui en bénéficie un bonus de 25% de critique sur sa prochaine attaque.
_ À partir du T2 niveau 10, toute danse effectuée offrira à celui qui en bénéficie un Nihil annulant toutes les techniques de son adversaire lors de sa prochaine attaque.
_ À partir du T3 niveau 1, toute danse effectuée octroiera à celui qui en bénéficie un bonus temporaire de +3 dans chaque stat, ce pendant les douze secondes qui suivent la danse.
_ À partir du T3 niveau 10, la première danse sacrée effectuée lors d’un combat conférera, à tous ses bénéficiaires, la technique Miracle Absolu, qui les protégera de façon systématique de la mort, durant un laps de temps d’exactement une minute et dix-sept secondes suivant la danse. Les danses suivantes n’auront plus cet effet, pour toute la durée du combat.
♣ Histoire :
Dans le pays de Hatméhit, subsiste une culture païenne, qui prend ses racines depuis des temps immémoriaux, plusieurs millénaires avant le cataclysme. Ces traditions ancestrales ont été maintenues malgré l’ouverture du pays au reste du monde. La religion dominante est encore celle qui régnait jadis, il y a des milliers d’années, et il s’agit d’une forme de polythéisme. Pour les hatméhitiens, il n’y a pas vraiment de dieu, mais une multitude d’esprits qui vivent dans le monde et qui se cachent derrière les divers aspects de la nature. Il y a par exemple des esprits pour les cours d’eau, pour les forêts, pour les déserts, etc. Ces esprits, appelés Djinn, sont en fait des enfants nés du Soleil, la force ayant créé le monde selon leur mythologie, et qui ont peuplé la Terre afin d’y faire émerger la vie, les animaux, puis les hommes eux-mêmes. Par ailleurs, dans la mythologie de ce pays, une fois mort, l’esprit d’un homme se détache de son corps, afin de monter au Soleil. Son âme y est alors nettoyée afin d’y devenir pure. Une fois que cela est fait, l’esprit de l’homme peut devenir lui-même un Djinn, et revivre ainsi sur Terre, pour y guider sa descendance. C’est ainsi que les ancêtres sont vénérés en Hatméhit.
Le Culte du Soleil est encore aujourd’hui très influent au sein du pays. Ses Prêtres sont partout, dans les villes comme dans les campagnes. En général, dans les petits villages, c’est le Prêtre qui fait office d’enseignant et de médecin, car il n’y en a pas d’autre, d’où leur rôle fondamental dans la société, et leur grande popularité. Le Culte du Soleil forme aussi des Almées, des femmes éveillées aux arts comme aux sciences. Les Almées sont choisies très tôt, dès leur plus tendre enfance, sur plusieurs critères, comme l’intelligence ou la vivacité d’esprit, mais le plus important étant une belle voix. Pour des paysans ou des ouvriers, voir leur fille être choisie pour devenir Almée est un honneur incommensurable. Les jeunes filles choisies sont ensuite emmenées à Nzouriroutah, un des hauts lieu du Culte du Soleil, non loin de la capitale Gezih. Là, elles y suivent pendant des années un enseignement et une éducation aussi riches qu’éclectiques. On leur apprend l’art de la langue, et de la communication, les mathématiques, la philosophie, l’Histoire, la géographie, les arts de la danse et du chant, la pratique de divers instruments de musique, la magie, la médecine, et bien d’autres disciplines encore. L’accent est bien sûr mis sur la religion, mais les disciplines les plus importantes sont les disciplines artistiques. Les Almées ont en effet pour vocation, une fois leur enseignement terminé, de se rendre dans les cours des plus grands nobles du royaume, afin d’y distraire les hommes par leurs danses et leurs chants. Mais, elles ont aussi pour rôle d’éduquer les femmes, et les enfants. Les Almées les plus réputées ont une chance de se rendre dans la cour royale.
Nébetiemnébou naquit dans une famille de petits producteurs de vignes, dans la campagne de Hatméhit, la famille Pennekhe. Très tôt elle montra une grande curiosité et une précocité intellectuelle, qui furent remarqués par le Prêtre du village. Celui-ci proposa un jour, à la famille Pennekhe, de prendre la petite fille sous son aile, en vu d’en faire une Almée, ce que ses parents acceptèrent bien évidemment. Elle était alors âgée de huit ans.
Elle alla alors à Nzouriroutah. Là elle y suivit la formation des Almées : elle y apprit toutes les subtilités de sa langue natale, mais aussi plusieurs autres langues. Elle y apprit les mathématiques, l’Histoire, les arts, la magie, entre autres. Elle sut très tôt maîtriser la Danse Sacrée, la danse aux pouvoirs magiques qui amène les spectateurs en transe. Alors qu’il faut en moyenne sept ans d’entraînement à une jeune fille pour maîtriser parfaitement la Danse Sacrée, Nébetiemnébou y arriva en à peine quatre ans, soit à l’âge de douze ans. Entre-temps elle avait aussi maîtrisé l’art de la magie Anima, ainsi que la pratique de plusieurs instruments de musiques, dont la harpe, la flûte ou encore l’ocarina.
Après encore quelques années, elle termina sa formation. Elle fut alors emmenée, dès l’âge de seize ans, dans la cour d’un seigneur de province du nom de Jarku. Là, elle y divertit les nobles, par ses chants et ses danses mystiques. Dans le même temps, elle enseignait, au fils et à la fille de son maître, les mathématiques, l’Histoire, et autres. Notons que l’emploi du mot « maître » est ici assez mal à propos. En effet les Almées n’étaient pas des esclaves, leur statut est un peu particulier. Elles sont aussi autonomes et indépendantes que leurs « maîtres », leur seule obligation est d’exécuter leur travail, mais, en tant que membre du Culte du Soleil, elles sont très respectées, voire vénérées. Nébetiemnébou aimait la liberté qu’on lui accordait, cela contrastait avec ses années de formation où elle avait moins de libertés. C’est à cette époque qu’elle commença à vraiment s’adonner aux plaisirs, qui jusque là lui étaient limités. À la table de Jarku, elle n’hésitait pas à manger comme deux. De plus, il lui arrivait de plus en plus souvent, après les leçons qu’elle dispensait aux enfants de Jarku, de jouer avec eux. Elle aimait la joie que procurent les plaisirs simples de la vie.
Rabnah, le frère cadet de Jarku, commença à s’intéresser à elle, et lui fit des avances. S’il n’était pas interdit, ni choquant, pour un noble de demander les faveurs d’une Almée, cette dernière, n’étant pas une prostituée, était en droit de refuser. Mais Nébetiemnébou, elle, était assez intéressée. Elle ne céda pas tout de suite à Rabnah, mais le fit attendre quelques semaines avant d’accepter. Enfin elle se donna à lui : elle avait alors 18 ans, et lui 24. C’est dans son lit qu’elle perdit sa virginité, et prit goût à la chose. Elle coucha ensuite à plusieurs reprises, avec Rabnah, puis avec d’autres nobles qui lui firent des avances.
Sa vie bascula lorsqu’elle eut 22 ans.
Ce jour-là, la nation de Hatméhit fut touchée par la guerre en son sein. Des légions d’un pays d’un autre continent se battaient contre des mercenaires, et des batailles éclatèrent un peu partout, y compris dans le domaine de Jarku, où ce dernier reçut une flèche à la jambe qui le blessa. Nébetiemnébou ne comprenait pas trop les causes de cette guerre, à vrai dire elle ne se souciait pas trop des causes, mais plus des conséquences. D’après ce qu’on lui avait dit, il semblait que les mercenaires aient été engagés par des ouvriers travaillant dans les mines qui refusaient de se faire exploiter pour le compte d’inconnus, mais cela lui était égal. Ce que Nébetiemnébou voyait, ce qui la touchait, c’était la violence qui la révulsait. Partout on pouvait voir des soldats étrangers, équipés d’armures et montés sur chevaux, armés d’épées ou de lances, affronter des mercenaires armés de sabres ou de machettes. Dans ce contexte, Jarku congédia Nébetiemnébou de son rôle d’Almée, lui demandant d’aller se battre avec les soldats étrangers pour mater la révolte. Jarku, en tant que noble de Hatméhit, avait tout intérêt à ce que son pays reste dans les bonnes grâces des grandes puissances étrangères, pour pouvoir continuer de jouir de son train de vie. Mais Jarku étant blessé à la jambe, il ne pouvait pas se battre lui-même. Il demanda donc de l’aide à son entourage, y compris Nébetiemnébou car elle maîtrisait la magie Anima.
Contre toute attente Nébetiemnébou refusa l’ordre de Jarku, car elle ne souhaitait pas se battre, et ne voulait que la paix. Jarku, ne comprenant pas la raison de ce refus, se mit en colère et chassa Nébetiemnébou de sa demeure.
La jeune femme s’en alla alors. Elle retourna sur sa terre natale, dans le domaine de sa famille. Elle y découvrit avec stupeur que le domaine avait été ravagé ! Elle se rua à l’intérieur, pour y découvrir les corps de tous les membres de sa famille, victimes d’une guerre dans laquelle ils n’étaient même pas impliqués. Elle hurla de douleur. Elle comprit ce jour-là que la paix, et le bonheur, ce n’était que des notions théoriques. La souffrance est le lot de la vie, et il est vain de chercher une sérénité parfaite. Plutôt que de chercher un bonheur inatteignable, elle se consacra alors à la recherche du moindre plaisir que pouvait lui offrir la vie.
Après avoir enterré sa famille, elle partit en voyage, errant alors dans son pays en proie à la guerre. Elle s’attacha à cueillir, jour après jour, chaque plaisir qui s’offrait à elle, du moindre jusqu’au plus grand. Durant cette période elle coucha avec de nombreux hommes, mais aussi avec des femmes, découvrant qu’elle prenait tout autant de plaisir avec l’un comme avec l’autre sexe. Elle allait également vers les plus démunis, ou des victimes de la guerre, pour les aider à se reconstruire. Elle mit beaucoup de cœur à cela car elle s’était rendue compte que venir en aide aux autres apportait une grande joie à soi-même. Déterminée, elle ne lésina pas ses efforts, elle divertissait petits et grands par sa fameuse Danse Sacrée : ainsi revigorés, ils avaient à nouveau la force de continuer à vivre et à travailler malgré leurs souffrances. Elle jouait également avec les jeunes enfants, pour leur faire un peu oublier la difficulté de la situation.
Après quelques mois, la guerre prit fin, les soldats étrangers ayant achevé de tuer les derniers des mercenaires. La révolte ainsi matée, la paix revint alors sur le pays, mais Nébetiemnébou avait déjà perdu ce qui comptait le plus pour elle, sa famille. Alors que les troupes se retiraient, elle fit la rencontre d’un vieil étranger, un noble d’un pays lointain qui avait des possessions en Hatméhit. Ce vieil homme, du nom de Théom, avait entendu parler d’une jeune Almée qui aidait gratuitement les plus démunis. Touché par cette bonté, et intéressé par le fait qu’elle était une Almée, il la prit sous son aile. Nébetiemnébou accepta, elle passa ainsi au service de ce noble d’un autre continent. Comme son nouveau « maître » ne parlait pas vraiment la langue de Hatméhit, Nébetiemnébou se fit appeler par son deuxième prénom, qui était bien plus simple : Abina. Par habitude, elle se mit à préférer ce prénom.
Elle resta ainsi quelques temps au service de Théom, puis voyagea avec lui lorsqu’il rentra dans son château, dans son pays natal…
Flusseim.
Là, Abina découvrit avec joie une autre culture, un tout autre pays, tout en continuant à exercer en tant qu’Almée pour Théom.
Un jour, Théom lui fit des avances…
Abina : Vous savez, mon seigneur, pour connaître nos us et coutumes, que le rôle d’Almée n’est pas de donner son corps à son employeur.
Théom : Oui, ma petite Abina. Je le sais. Mais, je sais aussi que l’employeur d’une Almée est en droit de lui demander de telles faveurs. Il me semble que ce n’est pas un tabou, chez vous ? Simplement l’Almée est en droit de s’y refuser.
Abina : Oui, tout à fait, je vois que je ne vous apprends rien. Cependant, votre demande me surprend quelque peu…
Théom : Je vois où tu veux en venir, tu ne t’attendais pas à ce qu’un vieillard comme moi fasse une telle demande, c’est ça ?
Théom raconta alors à Abina que son épouse était décédée, il y a de cela une dizaine d’années, de maladie. Depuis tout ce temps, il n’avait plus connu l’amour. Il espérait juste pouvoir le faire une dernière fois, avant de mourir.
Abina s’y refusa dans un premier temps. Puis, elle se dit que cela pouvait être aussi une expérience pour elle, qui n’avait encore jamais couché avec un homme d’un âge si avancé. Est-ce que ce serait différent ? Elle finit donc par accepter…
Hélas, pendant l’acte, Théom fut pris de violentes convulsions, sa respiration fut coupée, et il finit par mourir malgré les gestes de secours d’Abina. En fait, le vieillard, qui n’avait plus fait le moindre sport depuis plus de dix ans, avait un cœur trop fatigué, et sous l’excitation il avait subi une crise cardiaque foudroyante ! Abina fut bien sûr arrêtée et enfermée, car soupçonnée d’avoir tué Théom.
Les lois de Flusseim sont très dures, le simple fait de porter un coup physique à un noble est synonyme, pour un roturier, d’une condamnation sommaire à une mort abjecte, généralement par pendaison. Alors pour l’homicide d’un noble… Abina a eu très peur durant les quelques jours de sa détention, mais fut finalement libérée : les enquêteurs avaient retrouvé une lettre signée par Théom peu avant sa mort, dans laquelle il expliquait que s’il succombait dans son lit, il ne faudrait pas poursuivre Abina, car elle n’en était pas responsable, et qu’au contraire elle aurait tenté de lui sauver la vie.
Abina fut donc relâchée. En son fort intérieur, elle remercia grandement Théom d’avoir pensé à laisser cette lettre. Bien qu’il ait envisagé sa propre mort, il avait quand même tenu à coucher avec elle, au moins il était mort heureux. Et sa prévoyance, matérialisée par sa lettre, avait sauvé la vie d’Abina.
Abina erra ensuite de villes en villes, découvrant ce pays qu’elle connaissait à peine avec son regard naïf de voyageuse. Elle continua de coucher, d’auberges en auberges, avec d’autres hommes. Elle se représenta en tant que danseuse dans les rues. Avec notamment sa fameuse Danse Sacrée, qui avait un tel effet sur les foules, elle se fit rapidement un bon petit pécule, qui lui permettait de continuer à voyager, mais aussi de manger comme deux, voire trois ! Ravie par la gastronomie de Flusseim, si différente de celle de son pays natal, elle mangeait parfois à l’excès. Il lui arrivait de prendre un peu trop de poids, mais elle parvenait à perdre rapidement ses kilos en trop. Par ailleurs, bien qu’elle était déjà adulte depuis plusieurs années, elle n’hésitait pas à aller vers les enfants pour jouer avec eux. Elle découvrit ainsi les jeux de Flusseim, eux aussi différents de ceux qu’elle connaissait en Hatméhit.
Elle erra ainsi sans but, durant environ une année, avant de tomber, un beau jour, sur un noble un peu différent des autres…
Noble : Serais-tu, par le plus grand des hasards, une Almée ?
Abina : Eh bien, je suis surprise. C’est vrai, j’en suis une, mais, comment…
Noble : Ah, j’ai voyagé à travers tous les continents. J’ai séjourné brièvement en Hatméhit, où j’ai pu découvrir ce délicieux métier. Le voyage est ma plus grande passion, tu sais ? Dans chaque région du monde, on découvre de nouvelles choses, c’est si beau !
Abina : Je suis d’accord. Je n’ai pas eu la chance de voyager sur tous les continents, mais ma venue ici m’a fait découvrir un pays que je ne connaissais pas. J’apprécie Flusseim, sa culture et ses habitants.
Noble : Eh oui ! Tous les hommes devraient pouvoir voyager, ce ne devrait pas être un luxe réservé aux plus riches. Mais, plus encore que de découvrir de nouvelles régions, j’ai un rêve qui me tient à cœur : celui de retourner dans la région que nous avons tous quittée.
Abina : Que voulez-vous dire ?
Noble : C’est un rêve démentiel, aussi tous mes compatriotes me prennent pour fou. Mais je ne suis pas fou ! J’estime juste que l’espoir ne devrait pas être entravé par des logiques rationnelles. Car oui, mon projet dépasse l’entendement : ce que je veux dire, par retourner dans la région que nous avons quittée, c’est de rendre les continents à la terre où ils ont été arrachés.
Abina : At-attendez ! Vous parlez bien de Gaïa ? Mais c’est impossible !
Noble : Cela le semble, en effet. Mais le domaine du possible n’est-il pas un espace limité par les seules frontières qu’on y met ? Si ces limites n’étaient pas les bonnes, ou celles que l’on croit ? S’il y avait un moyen de réaliser notre rêve, là, juste devant nous, ne regretterions-nous pas de n’avoir jamais essayé, même pas une fois ?
Abina : Mais… connaissez-vous un tel moyen ?
Noble : Pas encore tout à fait. Mais je suis sur le point de le découvrir… Jeune fille d’Hatméhit, je me nomme Léonard Compana de Rogwel, et j’ai fondé le projet Gaïa qui vise à chasser le grand nuage méphitique pour rendre Gaïa à nouveau habitable. Or j’ai besoin d’hommes et de femmes dévoués pour espérer concrétiser un jour ce projet. Voudrais-tu te joindre à moi ?
Abina : Waouh ! C’est… c’est dingue. Je me nomme Abina, monsieur de Rogwel. Je suis impressionnée par votre projet, mais, je vais décliner votre offre. Je ne me vois pas me lancer dans une telle entreprise alors même que vous dites n’avoir pas trouvé le moyen de réaliser votre projet.
Rogwel : Dans ce cas, prends cette carte magique. Elle indique l’emplacement de mon aéronef, où qu’il se trouve. D’ici un an, reviens me voir : car, alors, j’aurai trouvé le moyen permettant de rendre les continents à Gaïa. Alors, tu pourras te joindre à moi.
Abina : Pourquoi voulez-vous tant que je vienne avec vous ?
Rogwel : Tu es une Almée, donc une jeune fille bien instruite et éduquée. Les Almées sont des artistes de qualité et respectées dans leur pays. Tu es une personne compétente, et j’ai besoin de tes compétences ! Et puis, je ressens en toi un grand vide… Qui sait, mon rêve pourrait-il combler ce vide qui est en toi ?
Abina avait ainsi fait la rencontre du duc de Rogwel, avant même Xena ou Néo. Mais elle avait dans un premier temps décliné son invitation. Toutefois, elle attendit un an, comme le lui avait demandé Rogwel, et se mit en route.
Rogwel avait senti qu’un vide troublait la jeune femme, depuis qu’elle avait perdu sa famille. Si un homme était capable de sentir ça, pouvait-il réaliser d’autres choses qui semblaient impossibles, et qui étaient encore plus folles ?
Abina était intriguée, elle se rendit vers l’aéronef de la milice de Gaïa, afin de joindre cette dernière. Elle espérait y vivre des aventures palpitantes, qui lui procureraient beaucoup de plaisir, et qui sait, peut-être voir un jour le rêve de cet homme s’accomplir, et ramener les continents à la terre originelle…
♣ Personnalité :
D’un naturel hédoniste, elle chérit tous les plaisirs que lui offre la vie, qu’ils soient petits ou grands. Le bonheur ne l’intéresse pas, pour elle c’est une cause vaine, puisque la souffrance est de toute façon inévitable dans la vie. Alors pour compenser, elle s’adonne à vivre et à ressentir le plus de plaisirs possibles. Elle affectionne particulièrement les plaisirs charnels, elle y a déjà goûté mais veut continuer à les vivre, peu importe avec qui en fait. En outre elle aime s’amuser, c’est une grande joueuse qui n’hésitera pas à faire des farces. Bien qu’elle soit adulte, elle n’aura aucune réticence à aller avec des enfants pour jouer à des jeux avec eux, comme le cache-cache ou le chat perché. Par ailleurs elle aime beaucoup manger, c’est un plaisir immédiat et facile d’accès. À cause de cela son poids est assez variable, elle n’a pas de difficulté à perdre de poids si elle fait des efforts, mais elle grossit également vite dès qu’elle mange trop.
Toutefois ces aléas l’indifférent. Très à l’aise dans sa peau et dans ses danses, elle n’a aucune honte à se montrer en tenue légère et à danser devant les hommes, et ce, lorsque son ventre est tout plat comme lorsqu’elle a une brioche. Elle s’assume pleinement et n’a pas de complexe.
Malgré le fait qu’elle soit si à l’aise dans son corps, elle est paradoxalement peu à l’aise dans son esprit. Elle a en réalité peu confiance en elle-même. Elle est pourtant très sociable et n’hésite pas à discuter avec d’autres personnes pour faire connaissance, mais au fond d’elle-même elle se sent fragile. En revanche elle accorde facilement sa confiance aux autres personnes.
Elle n’aime pas se compliquer la tête et préfère la simplicité. Elle est toutefois très franche et, si elle est froissée, n’hésitera pas à le faire savoir, quitte à blesser celui ou celle qui lui a fait du mal, ce n’est pas son problème ! Mais elle ne se met pas facilement en colère, elle est de bonne nature.