• Nom (son nouveau prénom) : Khaleb
• Nom originel : Diane Bolga von Erfbaden
• Race : Beorc
• Age : 21
• Sexe : Homme
• Orientation sexuelle : À découvrir au gré des soutiens ou autres interactions avec d’autres personnages, car lui-même ne s’est jamais posé la question…
• Affinité élémentaire : Ciel
• Couleur des cheveux : Bleus (on est dans Fire Emblem, donc ça passe… )
• Couleur des yeux : Orange
• Taille : 165 cm
• Masse : 55 kg
• Aspect vestimentaire : Porte une tunique simple. Ni un habit de mage, ni non plus de frasques royales, son vêtement est élégant sans être extravagant.
• Signe particulier : Il arbore une marque autour de son œil gauche, du fait de son lien avec un esprit.
• Classe : T0, Noble
• Armes : Aucune maîtrise d’arme.
• Aptitudes :
Si Khaleb ne maîtrise aucune arme et ne dispose pas non plus de techniques à proprement parler, par sa grande maîtrise de la magie, il est cependant capable d’interagir sur le monde qui l’entoure avec une aisance qui égale celle des plus puissantes unités magiques T3. Ses aptitudes cependant sont pour le moment limitées, mais augmenteront lorsqu’il gagnera en maîtrise, elles sont les suivantes :
1) En usant de la magie du vent, il est capable de faire accélérer, ou même léviter, son fauteuil roulant. Il s’est notamment servi de cette aptitude lors de sa fuite de Vangiskeit. Mais, il évite généralement de l’utiliser car elle a tendance à rapidement le vider de ses forces.
2) Khaleb est capable de se téléporter d’un endroit à un autre, sans utiliser de bâton (téléportation). Toutefois, il évite de se servir de cette aptitude, car, s’il parvient pour le moment à se téléporter tout habillé (ce qu’il n’arrivait pas à faire avant ses quatorze ans…), pour le moment il n’a pas encore assez de maîtrise pour se téléporter avec sa chaise roulante.
3) Khaleb est capable de soumettre à sa volonté les fluides magiques d’un objet ou d’une personne, jusqu’à pouvoir manipuler certains objets à distance (télékinésie). Cependant pour le moment cette aptitude se limite à une faible distance, seulement quelques mètres de lui tout au plus, et lui demande une grande concentration.
4) Khaleb est capable, en se concentrant suffisamment, d’envoyer mentalement des signaux magiques à certaines personnes, qui lui permettent de communiquer par la pensée (télépathie). Mais, pour le moment, la communication ne peut se faire que dans un seul sens (Khaleb peut « parler » à une personne, mais cette personne ne peut pas « parler » en retour). De plus, cette aptitude est utilisable seulement sur une personne avec laquelle Khaleb entretient un lien profond. Jusque là, il n’avait pu la tester qu’avec Cassandra, avant qu’elle ne meurt… Concrètement, pour qu’il puisse à nouveau communiquer par la pensée, il faudrait que ce soit avec une personne avec laquelle il a un soutien A minimum. Mais cette condition pourrait s’abaisser à l’avenir, lorsque Khaleb gagnera en maîtrise…
5) Enfin, en manipulant les flux magiques alentours, Khaleb est capable, toujours sans le moindre bâton, de faire diverses choses comme soigner une blessure bénigne (efficacité d’une simple potion, pour le moment), guérir d’une altération d’état (comme un Vitalis), augmenter brièvement et légèrement la défense, la chance ou la résistance, que ce soit de lui-même ou d’une tierce personne (mais aucune stat offensive, Khaleb étant pacifiste convaincu) ou encore générer un bouclier magique qui le protégerait en cas d’attaque.
(Très importante cette toute dernière aptitude, car en cas de combat, c’est à peu près tout ce qu’il pourrait faire pour se défendre…)
• Histoire :
Attention, pavé en vue :
Le royaume de Vangiskeit est un petit pays du continent de Terra, au centre du continent. Il est notamment à l’est du royaume, bien plus gros, de Flusseim, avec lequel il partage quelques lieux de frontières.
Une vingtaine d’années avant que le duc de Rogwel ne lance le projet Gaïa, ce royaume était à l’époque gouverné par un homme du nom de Turras von Erfbaden, descendant direct de la dynastie du même nom. Impulsif et violent, ce roi régnait d’une main de fer sur sa nation comme sur ses laquais. Pour le bien de la couronne, il épousa une jeune femme de noble naissance, Lady Enaore, née Bolga, avec comme but d’engendrer un héritier pour le trône. Mais, d’un naturel plus volage, il multipliait les relations chez les roturières.
N’ayant aucun amour pour sa femme, Turras attendait seulement d’elle qu’elle lui donne un héritier pour monter sur le trône après sa mort. De plus, bien que la loi salique n’était pas imposée de façon dogmatique à Vangiskeit, il ne voulait surtout pas une fille, mais un fils fort et dont il serait fier. Après quelques années, Enaore tomba enceinte, et mit au monde le fils tant attendu. Mais, alors que celui-ci naquit, et que Turras le vit pour la première fois, un drame éclata…
Le fils de Turras, que ce dernier avait tant attendu, était frêle, et tout chétif. Pire encore, né avec une malformation, ses deux jambes étaient atrophiées. Turras, empli d’une fureur incontrôlable, hurla. Laissant jaillir toute sa haine envers la femme qui lui avait donné un fils aussi inutile, il la roua de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce, malgré l’intervention de son conseiller qui tentait de le raisonner.
Turras finit par se calmer quelque peu, et, constatant la mort de sa femme, il demanda à son conseiller de trouver une histoire qui expliquerait la mort de la reine, sans qu’il ne soit inquiété. Le conseiller, qui avait une peur bleue du roi, accepta à contre-cœur. Turras se tourna alors vers l’enfant. Il ne ferait rien d’un monstre pareil ! L’une de ses maîtresses était enceinte, s’il se mariait avec elle à la hâte, et qu’il étouffait le nouveau-né, il pourrait donner le statut de dauphin à son autre fils qui allait naître.
Mais, alors qu’il allait tuer le bébé de ses propres mains, un soldat déboula en trombe. La guerre était déclarée, le royaume voisin de Nior avait attaqué ! Partant à la hâte, impulsif comme il était, Turras demanda à son conseiller de tuer le bébé à sa place, et partit au front sans demander son reste.
Le conseiller hésita, tiraillé entre sa peur du roi, et le crime abject d’ôter la vie à un être innocent. Ce fut Alma qui résolut son dilemme : la gouvernante de maison demanda à prendre cet enfant sous son aile. Et, si cela devait rendre le roi colérique, alors elle assumerait d’être la cible de son courroux. C’est ainsi qu’elle prit le nourrisson sous son aile.
La campagne dura six mois. Le royaume belliqueux de Nior fut vaincu, mais au prix de pertes importantes pour Vangiskeit. Lorsque le roi Turras rentra chez lui, il était déjà, de base, bouillant de colère. Alors, quand il découvrit que le bébé avait survécu, tout le monde s’attendait à ce qu’il sombre dans une nouvelle crise de violence.
Turras prit le bébé, et le battit, jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Se rendant compte alors que cela lui procurait du bien, il renonça à l’idée de le tuer, et fit appeler un guérisseur pour sauver l’enfant. Il eut alors, ces mots, terribles…
Turras : Alors, voici donc quelle sera l’utilité de cet enfant, puisqu’il n’en aura jamais d’autre. Je fais de lui aujourd’hui mon souffre-douleur ! Grâce à lui, j’irai mieux lorsque je serai frustré. Cet enfant se nommera Diane ! Ce mâle incomplet ne mérite pas un prénom de garçon.
Ainsi, commença l’histoire de Diane Bolga von Erfbaden. Noble de ses deux ascendances, mais voué dès le départ à une vie de malheurs, il naquit sous une bien drôle d’étoile…
Durant une décennie il grandit, dans le même temps que grandissait son demi-frère Jeras, le seul fils officiel du roi Turras et héritier du trône. Tandis que Jeras vivait dans l’opulence, servi par les laquais, mais suivant également une éducation stricte, Diane n’était élevé que par Alma, qui faisait du mieux qu’elle pouvait pour lui donner une bonne éducation. Pourtant le jeune garçon montra très tôt des signes de grande intelligence, et une sensibilité exceptionnelle aux arts.
Mais, régulièrement battu par Turras, il restait isolé. Mise à part Alma, personne d’autre ne se préoccupait de lui, par peur de provoquer la colère du roi. Isolé, et trop timide pour aller lui-même vers les autres, il grandit seul, et renfermé. Ses jambes faibles lui permettaient à peine de tenir debout. Bien qu’Alma fit tous les efforts qu’elle put pour maintenir la posture du jeune garçon, il fut contrait de se déplacer, en général, en chaise roulante. Cependant Alma veillait à ce que, au moins deux fois par jour, Diane se lève, et fasse quelques pas, ce afin de préserver la maigre masse musculaire de ses jambes, sans quoi le garçon perdrait à jamais la capacité de se lever.
Le garçon était également frêle, et chétif. Ayant peu d’appétit, il avait la santé assez fragile, et tombait souvent malade.
Très tôt, dès l’âge de cinq ans, Diane savait lire. Dès sa septième année, il prit l’habitude de lire des livres d’ordinaire réservés aux adultes : des traités de sciences, de botanique, de mathématiques, de philosophie, d’Histoire ou de géographie. Malgré la complexité de ces ouvrages, il les comprenait avec une aisance sans pareille, comme si, pour compenser sa faiblesse physique, la nature lui avait fait don d’un intellect exceptionnel.
Alors qu’il avait neuf ans, il découvrit, en lisant un recueil de magie, qu’il avait de très grandes affinités avec cette dernière. Il commença dès lors à dévorer les livres pour en comprendre tous les aspects. Lorsque ce fut fait, il apprit certains sorts magiques, et inventa lui-même les siens. Il ne chercha toutefois jamais à maîtriser la magie en tant qu’arme, car il avait la guerre en horreur. Connaissant l’Histoire des civilisations désormais sur le bout des doigts, il avait un ressentiment particulier pour la guerre qu’il jugeait horrible, aussi il se jura de ne jamais manier une arme, qu’elle qu’elle puisse être : que ce soit l’arme des nobles qu’est l’épée, ou n’importe quelle arme magique.
Alors qu’il avait onze ans, il trouva un esprit avec lequel il se lia. Ce jour apparut une marque autour de son œil gauche.
Sa vie fut bouleversée lorsqu’il était âgé de seulement douze ans…
Alma mourut de la variole. La seule personne au monde qui s’était occupée de lui, qui l’avait aimé.
Diane était atterré par cette mort. Sa douleur était exacerbée par sa sensibilité hors norme. Le garçon songea alors à se donner la mort. Il se rendit dans la salle d’armes, de nuit. Il se saisit d’un glaive. Pour la première, et la seule fois de sa vie, il allait se servir d’une arme… pour s’ôter la vie à lui-même. Alors qu’il allait réaliser son geste, il fut interrompu par un cri.
??? : Oh là, mon garçon, qu’est-ce que tu t’apprêtes à faire là ?
Surpris, il lâcha le glaive qui tomba à terre. La porteuse de la voix se révéla à lui : une femme, dans la quarantaine, vêtue de la tenue militaire des officiers de Vangiskeit.
Diane : Je dois mourir… Mais, je croyais être seul ! Personne n’était censé se trouver en ce lieu à cette heure.
??? : Je m’en doute bien ! Si j’étais ici, c’était pour parfaire mon choix d’arme en vu de mon entraînement. C’est une chance, ainsi je t’ai empêché de commettre l’irréparable !
Le garçon fit la moue.
Cassandra : Je me nomme Cassandra. Et toi, comment t’appelles-tu ?
Diane : En quoi mon nom te serais utile ? Personne ne fait attention à moi de toute façon…
Cassandra : Moi, je fais attention à toi !
Diane : Tu ne te trouvais ici que par un concours de circonstances. Mais, tu n’as aucune raison de t’attacher à moi, et tu me laisseras dès que nos chemins se sépareront.
Cassandra : Et, si je te disais que j’étais prête à t’aimer ? Et que je continuerai de penser à toi, même lorsque je partirai en mission ?
Diane : Tu m’aimerais, toi ? Mais, pourtant, à part une seule personne, personne d’autre ne m’a jamais aimé.
Cassandra : C’est parce que personne d’autre n’a cherché à mieux te connaître ! Mais moi, je le ferai. Je resterai avec toi le temps de mieux te connaître. Ainsi, lorsque je partirai en mission, je penserai toujours à toi, et… je reviendrai à chaque fois que j’en aurai l’occasion, pour toi.
Diane : C’est… c’est vrai ? Ce ne sont pas des paroles en l’air ?
Cassandra : Non, mon petit. Je te le promets.
C’est ainsi que les destins de Diane, prince mal-aimé, et Cassandra, vétérane de l’armée, s’embrassèrent, sauvant la vie du premier. Alors que la seconde devint comme une mère de substitution pour le garçon, ce dernier partagea avec elle ses connaissances, ses opinions, ses peurs, et ses espoirs.
Après quelques semaines, Cassandra dut partir en mission, mais, comme elle l’avait promis, elle revint voir le prince chaque fois qu’elle le put. Choquée du fait qu’il porte un prénom de fille, donné par son père sciemment pour l’humilier, elle l’enjoigna à changer de prénom. Au début, le garçon refusa, car il estimait ne pas être en droit de changer le nom qui lui avait été donné à sa naissance. Alors, Cassandra lui donna elle-même un nouveau prénom : Khaleb.
Le prince hésita quelque peu, mais, au final, considérant Cassandra comme une mère pour lui, il accepta de prendre ce nouveau nom.
Au fil des années il devint par ses lectures de plus en plus cultivé. Assimilant les connaissances comme une éponge, il devint avant l’âge de vingt ans plus savant que nombre d’adultes. Il appréciait tous les domaines, mais ses deux de prédilection, qui animaient son cœur de passion, étaient l’Histoire et la magie. Découvrant les connaissances que les hommes ont gardées des civilisations précédant l’élévation des continents, il comprit avant tous les autres que ces civilisations avaient développé une technologie bien supérieure à celle connue de nos jours, et que toute cette technologie a été brutalement perdue. Khaleb était convaincu que, en puisant dans la source positive de la magie, il était possible d’en finir avec les guerres et de donner à l’humanité un avenir radieux. Mais il savait bien que cela serait compliqué, car, ayant compris la nature de la magie, il savait qu’elle était limitée.
Il faut bien comprendre que la magie n’est pas constituée d’une quantité infinie, qui serait manipulable par les mages. Elle se base seulement sur l’énergie de chaque être, de chaque corps, y compris les corps inertes. Les mages se contentent d’animer cette énergie naturelle. Chacun a en lui une part de magie, mais cette part est variable d’un individu à l’autre, tantôt infime, tantôt inouïe. Après des années de recherche, Khaleb est parvenu à mettre au point une façon de jauger le potentiel magique de chaque personne. Mieux que ça, il peut non seulement évaluer le potentiel global magique d’un individu, mais peut aussi déterminer au sein de ce potentiel la part exploitée, et la part en sommeil que l’individu peut exploiter à l’avenir. Il a lui-même pu évaluer son propre potentiel magique, mais cette donnée est un secret qu’il ne révélera jamais à personne, sauf, peut-être, éventuellement, à celui ou celle qui deviendra son soutien S…
Alors qu’il a plus de vingt ans, la vie de Khalb subit un autre tournant : le roi Turras, son géniteur, fit une grave chute de cheval. Malgré les soins prodigués par la magie, la blessure s’infecta et se nécrosa. Ses jours étaient comptés. Il fit aussitôt venir sa famille, pour officialiser le passage de son fils Jeras sur le trône. Sur son lit de mort, le bourreau de Khaleb fit venir ce dernier, pour s’entretenir avec lui, seul à seul…
Turras : Diane… Non, pardon, Khaleb. C’est ton nom désormais.
Khaleb : …
Turras : Je sais que je me suis comporté de manière ignoble avec toi. Toutes ces fois où je me soulageais sur toi… Ce sont autant de souffrances que tu endurais, et que tu taisais. Je suis comme je suis, et je n’aurais pas pu changer ma nature. Mais, j’aimerais que tu saches, avant que je ne meure, que je suis navré pour toutes les atrocités que je t’ai fait subir. Je ne sais pas si tu pourras vraiment excuser mon comportement, mais… je tenais à te le dire, avant qu’il ne soit trop tard…
Khaleb : … Je… Je vous pardonne !
Turras : C’est vrai ?
Khaleb : Bien sûr ! Je sais bien que vous ne vous contrôliez pas. La haine que vous éprouviez à mon endroit n’était que le fruit pourri de la déception que vous avez ressentie en constatant ma faiblesse congénitale. J’aimerais vous dire que, à aucun moment, je n’ai éprouvé de haine envers vous. J’ai toujours pardonné vos actes. Toujours. Vous avez mon pardon, soyez-en sûr.
Turras : Ah ! Tu es vraiment… un ange ! Alors, je peux donc partir… le cœur léger…
Mais, alors que l’homme qui avait fait tant de mal à Khaleb s’éteignait, naissait une toute nouvelle menace pour la survie du jeune homme…
Jeras était un peu moins violent que son père, et beaucoup moins impulsif. Contrairement à Turras, qui agissait sans réfléchir et qui préféra garder Khaleb en vie comme souffre-douleur, Jeras bouillait de tuer son demi-frère, pour s’assurer qu’il ne revendique jamais le trône.
Khaleb, pourtant, était à milles lieux d’envisager une chose pareille. Mais, Jeras, ne laissant rien au hasard, entreprit d’éliminer Khaleb, d’abord par le poison. Khaleb se fit avoir et ingurgita un aliment empoisonné par Jeras. Mais, avec l’aide de sorts magiques de sa propre invention, il réussit à survivre au poison. Il en sortit même grandi, car son corps désormais avait gagné une résistance accrue aux poisons !
Alors Jeras passa à la vitesse supérieure, en commanditant en secret un attentat contre son frère.
Le tueur à gage s’immisça dans la chambre du jeune homme, de nuit. Mais, marchant sur un fil, il actionna un piège que Cassandra avait installé. La guerrière fut réveillée, et sauta sur le tueur, lui ouvrant la gorge avec son propre couteau. Cette fois ils avaient bien la preuve que Jeras voulait tuer Khaleb !
Cassandra et Khaleb prirent alors la fuite, de nuit, avec seulement une poignée d’hommes de la légion de Cassandra, seulement ceux qui lui étaient le plus fidèles. Il faut noter que Khaleb, bien que se déplaçant en fauteuil roulant, est capable de rouler très vite, et même de sauter de petits obstacles, grâce à la magie du vent qu’il a insufflée dans ses roues.
En découvrant leur fuite le lendemain, Jeras, furieux, envoie ses troupes armées contre les « traîtres ». Nous sommes alors au moment de la fin du chapitre 2 chez les mercenaires de Gaïa.
Cassandra, se sachant traquée, envoie des demandes à l’aide à tous les groupes de mercenaires de la région. Finalement, la Milice de Gaïa est le premier, et le seul, de ces groupes à intervenir.
Au cours de la mission, Cassandra perd la vie pour sauver le vie de son protégé. Khaleb, usant d’un sort de magie illusoire, donne à ses ennemis l’image de sa propre mort. C’est ainsi qu’il finit par rejoindre le groupe. En son sein il poursuivra ses études de notre monde, et fera ce qu’il peut pour que le projet Gaïa puisse être un jour réalisé. Il pourra également, à tout mercenaire qui lui en fait la demande, évaluer sa force magique, mais seulement la sienne : en effet il ne révélera pas la force d’un individu à une tierce personne. Mais, par-dessus tout, il espère pouvoir, un jour, réaliser son dessein qui est de bâtir un monde sans guerre, où tous les hommes pourront s’entendre sans avoir à se battre.
• Personnalité :
Elle transparaît suffisamment dans son histoire, mais rappelons les point suivants :
_ Frêle et chétif, il a la santé fragile.
_ Il est sensible, et notamment doté d’une grande sensibilité envers le monde qui l’entoure.
_ Bien qu’il ne sache pas se battre, il est doté en contrepartie d’une grande intelligence.
_ D’un naturel calme, et à cause des mauvais traitements qu’il a subi, il a tendance à être très docile et à s’effacer devant l’avis des autres.
_ Gentil à l’excès, il met généralement les intérêts des autres devant les siens.
_ Ses deux plus grandes passions sont l’Histoire et les sciences magiques.
_ Il exècre la guerre, et son rêve secret serait d’annihiler toute guerre pour que le monde demeure en paix, à jamais.